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Montréal, 12 mai 2001 / No 83 |
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par
Gilles Guénette
Les publicités sociétales des gouvernements du Québec ou du Canada sont les versions contemporaines de ces courts métrages en noir & blanc (plus tard, en couleur) dans lesquels on apprenait aux adolescents à vivre en société, aux femmes à être de bonnes épouses, aux hommes à bien travailler à l'usine, etc. Alors que les premières durent aujourd'hui trente secondes, les seconds duraient généralement entre 5 et 20 minutes. |
Baptisés Les éphémères – comme les pubs sociétales –, servaient à éduquer et/ou à promouvoir un produit, une entreprise, une idée. Ils ont été produits par de grandes corporations américaines (General Motors Corporation, U.S. Steel Co., Kellogg), des organismes sans but lucratif, la Défense américaine, diverses associations gouvernementales ou groupes d'intérêt, des institutions éducatives, etc. On estime à près de
Avec des titres aussi évocateurs que Joan Avoids a Cold,
Johnny Learns His Manners et Success in Business, ces petites
capsules cinématographiques présentaient des images
au jour le jour de la vie des nouveaux habitants des grandes villes américaines
(la conduite automobile, le pique nique en famille, les joies de la lessive,
les relations amoureuses...) accompagnées d'une trame narrative
descriptive.
Jusqu'à la fin des années 1970, la protection du droit d'auteur
s'étendait sur une période de I'm actually most comfortable with the ideas of those who support formative chaos, those who rhetorically call for total and complete disobedience of copyright law, rather than cloaking their efforts under a veil of disingenuous responsibility. In many ways copyright law has outlived its social and economic function.Pour Prelinger, cette loi est dépassée et sert maintenant trop souvent de prétexte à de grandes entreprises monolithiques pour entretenir les plus lucratifs To do the right thing Prenant exemple sur le concept des grands parcs nationaux américains, Rick Prelinger propose la création d'une (Le concept de parc national public est certes discutable, mais n'étant pas ferré en la matière je vais laisser à mon collègue Pierre Desrochers le soin d'en débattre... Voir son article LES PARCS NATIONAUX: L'ÉTAT CONTRE-NATURE, le QL,
On serait tenté de dire: Pourquoi un propriétaire de droits d'auteur céderait-il ses droits à la First, and perhaps most important, tax incentives. Amend the tax code to allow substantial deductions or tax credits for donating valuable copyrights or materials. Second, following the precedent of public land acquisitions, key donors might be compensated with private funding. Third, promote public recognition that an act of donation is a prestigious deed benefitting the national cultural heritage.Comme dans le cas des grandes fondations américaines qui financent des think tanks, des séminaires, des expositions, etc., avec leurs donations, les personnes ou entreprises qui céderaient leurs droits d'auteur à la Accès illimité et encouragé Le projet de [...] visitors to our site will get movies for keeps. They can look at them, send them to other people, archive them to disk, dump them to tape, re-edit them, and even incorporate them into low-end productions. [...] We hope to see our footage show up in independent productions, in cafes, on public access TV, in classrooms (shown both by teachers and students), as home entertainment, ambient imagery, on other people's web sites, and in places we can't yet imagine.Prelinger et son groupe espèrent que ce projet donnera envie à d'autres entrepreneurs de les imiter et de rendre accessible leurs idées, leurs images, leurs sons, à l'ensemble de la population. À l'ère du numérique et des grands débats sur la diversité culturelle et l'avenir des droits d'auteur, une telle initiative est des plus louables. Sans régler ces questions une fois pour toutes, elle les fera sans doute avancer dans une bonne direction. Pendant ce temps, chez nous, la chicane est pognée entre le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec et le Musée des beaux-arts du Canada au sujet des droits d'auteur. D'un côté, le MBAC demande à des artistes de lui céder leurs droits d'auteur afin de participer à l'élaboration d'une bibliothèque virtuelle d'oeuvres provenant du monde entier, de l'autre, le RAAV somme ses membres de refuser l'offre alléguant qu'il s'agit là d'un assaut à leurs droits d'auteurs. Vous vous dites sans doute,
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