Ce que je déteste des protestataires chroniques comme vous, c'est que vous n'offrez jamais de solution alternative. Le terrorisme est à nos portes et les gens qui le pratiquent ne comprennent qu'une chose: la pointe du fusil! Et ce n'est pas en parlant d'éradiquer la pauvreté (quelle illusion!!) ou d'aider ces peuples que cela changera quelque chose. Ces gens sont des fanatiques que rien n'arrêtera sauf la force. 
  

1. Qu'on le veuille ou non, nous allons vivre désormais dans une insécurité générale et dans une société de restriction des libertés. Les deux termes sont liés. Le seul moyen d'éviter la restriction des libertés serait de faire disparaître l'insécurité, ce qui est loin d'être acquis. On s'y emploie actuellement. Masse ne semble voir que l'aspect guerrier, ce qui fausse le tableau général. C'est le plus spectaculaire et le moins efficace. La plupart des analystes sont d'accord. En fait, la lutte déjà engagée se déploie sur trois fronts soit le renseignement, le terrain juridique et diplomatique ainsi que le terrain financier visant à contrôler les revenus des terroristes. Elle risque d'être très longue. 

2. Il y a – et il y aura – des manipulations des opinions publiques. Il y en a toujours lorsque les dirigeants ont besoin de l'appui des peuples. C'est aussi une arme comme une autre. Que faire? Tendre l'autre joue? Il était indispensable d'intervenir après ce qui s'était passé. En fait, les Américains ont manifesté beaucoup de retenue. Le problème est géopolitique mais nécessite une intervention militaire ciblée. Elle l'est contrairement à ce que semble penser Masse. Le régime taliban, support du terrorisme, doit tomber ce qui n'exonère pas d'autres gouvernements. Une recomposition s'impose dans la région. 

3. On peut disserter longtemps sur les erreurs commises dans le passé. L'histoire en regorge. Pour le moment, il faut surtout se défendre et choisir son camp. Il faut aussi tenter de régler certains irritants qui ont joué un rôle dans les motivations terroristes, en priorité le problème palestinien. 

4. Enfin, il y a le problème général de l'Islam. Bien sûr, il ne faut pas faire d'amalgame entre l'islamisme et l'Islam. Il reste que l'Islam est une religion guerrière si l'on s'en tient aux textes. Il faut espérer, pour la paix du monde, qu'elle sache se reformer et sortir de son moyen-âge. En fait, c'est la question de la laïcité des gouvernements qui est posée. 
  
5. Ces événements tragiques devraient amener les pays occidentaux à réfléchir sur les disparités avec le reste du monde. L'aide internationale, la mondialisation sont à repenser. Même si ce n'est pas la pauvreté en soi qui a armé les terroristes, elle fait tout de même le lit du fanatisme.

 

 

    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
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