Montréal, 2 mars 2002  /  No 99  
 
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COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER
 
L'UNION EUROPÉENNE, UN MOINDRE MAL
 
 
          J'ai vu que les libertariens sont bien souvent contre la formation de « pan-gouvernements » du genre de l'Union européenne. Je n'écris pas pour contredire toutes les critiques que l'on fait à ce genre d'institution (bureaucratie, tyrannie cotonneuse, absence de concurrence entre les fiscalités des divers États, etc.). Je préférerais moi aussi que l'Europe fût un ensemble de milliers de petits pays. Cependant, je crois qu'il est très peu probable qu'un jour ou l'autre apparaissent de tels micro-États, et encore moins probable une société anarcho-capitaliste. Étant donné cela, n'est-il pas préférable qu'émerge une « fédération européenne »? 
  
          En effet dans une fédération où le pouvoir militaire serait concentré au sommet, il n'y aurait pas (ou beaucoup plus difficilement) de guerre entre les divers fédérés. Quand on voit le nombre hallucinant de guerres qu'il y a eu en Europe, une telle institution paraît rassurante. Elle serait oppressive au quotidien, mais elle permettrait d'éviter les horreurs brutales d'une guerre. Certes, nous sommes encore loin d'une telle fédération, mais il y a déjà quelques pas qui ont été faits (l'euro et la création prochaine d'une force commune de 40 ou 50 000 hommes). Par la suite viendront peut-être une force aérienne et navale commune. Puis petit à petit une perte de pouvoir et de moyens financiers des forces militaires nationales, au profit de la force commune des fédérés. 
  
          C'est un peu comme de payer « ses » impôts, ce n'est pas agréable, mais c'est mieux que d'aller en prison. Entre d'une part vivre dans une tyrannie douce nationale et avoir le risque de guerres plus fréquentes, et d'autre part vivre dans une tyrannie douce europénne avec moins de risques de guerre, je pense que la seconde hypothèse est quand même la meilleure. C'est comme ça que je vois le gouvernement européen, la meillleure solution dans le contexte. 
  
Pedro Velhinho
Lagos, Portugal
  
  
 
  
LES CONGÉS PATERNITÉ, UNE BONNE CHOSE
 
 
Monsieur, 
 
          Je viens juste de lire votre article concernant le congé paternité (voir LE CONGÉ PATERNITÉ EST UNE ABSURDITÉ, le QL, no 96) que j'ai trouvé très bien, très intelligent mais je crois que vous vous êtes un peu éloigné, perdu... C'est dommage! 
  
          La vraie question n'est pas là, pour une fois que le gouvernement français fait profiter le public directement de ces taxations, là au moins je sais où mon argent passe et même si je n'ai pas d'enfant, je suis très heureuse qu'un « papa » profite de la vie avec sa petite famille. 
 
          Nous vivons dans un monde d'égoistes et je ne crois pas que subventionner l'intérêt de la « famille » soit une mauvaise chose dans la société où nous vivons. C'est un peu ça, aussi une communauté! Il y a des gens qui en profitent maintenant et d'autres en profiteront plus tard. 
 
          Merci de votre attention,  
  
Stéphanie Pollet
  
 
Réponse de Christophe Vincent: 
  
Madame, 
  
          Merci pour l’attention que vous avez porté à mon article. Contrairement à ce que vous dites, je ne crois pas que je m’y suis égaré mais peut-être que je ne me suis pas exprimé assez clairement.  
  
          Je montre que pour une famille moyenne, le congé paternité ne représentera pas un avantage mais un préjudice. Je suis donc en total désaccord avec votre phrase générale: « Il y a des gens qui en profitent maintenant et d'autre en profiteront plus tard ». Vous laissez entendre que ce qu’on perd aujourd’hui, on le récupèrera demain, qu'en gros on s'y retrouve, qu'il n'y a pas de pertes. C’est faux, comme je l'ai expliqué.  
  
          Quant aux familles nombreuses, sont-elles plus en difficulté que les autres? Non. Avec les moyens de contraception actuels, les familles choissisent d’avoir des enfants, elles ne le subissent plus. À partir du moment ou elles ont choisi d’avoir leurs enfants, c’est qu’elles ont estimé être en mesure de pourvoir à leurs besoins et il n’y a pas de raison qu’elles se soient plus trompées en cela que les familles plus modestes qui ont choisi d’avoir un peu moins d’enfants.  
  
          Cordialement, 
  
C. V. 
  
 
  
  
DÉCROCHAGE SCOLAIRE, LES SOLUTIONS SONT RARES
 
 
Re.: L'ÉNERGIE SEXUELLE MASCULINE ET LE DÉCROCHAGE, le QL, no 38. 
 
          Bonjour, j'ai lu l'article sur les décrocheurs et j'ai bien aimé. La société aujourd'hui perçoit très mal un enfant qui quitte l'école trop jeune. Moi, j'ai un garçon qui a quitté école à 16 ans et j'ai eu de la peine et j'étais découragée de cela. Mais il détestait aller en classe et étudier, moi et mon chum nous avons tout fait pour qu'il adore l'école, mais nous avons raté notre coup. Maintenant il a 20 ans et il fait ce qu'il peut sur le marché du travail. Et là mon autre garçon de 14 ans me fait revivre la même chose. Je trouve cette situation très difficile, il ne trouve aucune motivation à l'école. Les solutions sont minces et j'aimerais qu'il fasse de belles études pour plus tard. 
  
          Les écoles ne font pas grand-chose pour ces enfants-là, elles ne se donnent pas la peine de trouver une solution positive pour eux. Nous recevons des lettres et des coups de téléphone très souvent de la commission scolaire: « Votre enfant a fait ci et a fait cela!!! » Les oreilles te viennent rouges. Et là ton enfant se révolte encore plus. Nous les parents sommes incompris par la direction et nous nous sentons coupables de tous. J'espère que nous allons trouver une bonne solution. 
  
Guylaine B.
 
 
 
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    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
  
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