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Montréal, 3 août 2002 / No 107 |
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Re.: FISCALITÉ: L'ART DE MAÎTRISER L'INUTILE, Le QL, no 106. Vous avez tout à fait raison, les fonctionnaires et leurs maîtres sont comme des parasites. L'économie ne fonctionne pas grâce à eux comme ils essaient de nous le faire croire, mais plutôt tant bien que mal malgré eux. Denys
Bourbeau
Nassau,
Bahamas
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Je suis tombé sur votre site et ébloui par la lucidité de certains de vos collaborateurs, je désire partager mon opinion avec vous tous. Libre penseur, je profite de cette tribune pour dénoncer une forme particulièrement vicieuse de syndicalisme qui sévit dans certains secteurs de l'économie québécoise. Je fais référence ici au harcèlement en milieu de travail. Qu'on l'appelle mobbing, harcèlement moral ou discrimination, cette forme de violence cachée est une façon de se débarrasser de quelqu'un. Pour certaines compagnies, elle devient même un modèle apprécié et valorisé de compétitivité. Tout harcèlement est discriminatoire, puisqu'il vient pointer le refus d'une différence ou d'une particularité de la personne. La discrimination est habituellement dissimulée. Interdite par la loi, certains permanents syndicaux l'utilisent avec une efficacité redoutable et deviennent ainsi très prisés des employeurs peu scrupuleux. Véritable culture d'entreprise, la manipulation apparaît plus clairement lorsque le harcèlement est une stratégie délibérée pour licencier à moindre coût. Il s'agit pour l'employeur de se débarrasser à bon compte de quelqu'un, mais à qui, dans les faits, on n'a rien à reprocher. Les protagonistes qui participent activement à un jobkilling craignent les personnes trop libres ou qui ont un sens critique ou une trop forte personnalité. Les victimes de ces comploteurs à la petite semaine, sont souvent trop honnêtes ou trop dynamiques pour accepter les secrets de polichinelles qui caractérisent cette ambiance de travail. Nivellement par le bas, la dictature syndicale s'impose, entraînant avec elle une méfiance généralisée et un blocage de toute créativité. Toute prise de position d'une victime est cassée par l'ironie et le sarcasme, pire par des menaces de mort volontairement cachées par la clique de l'endroit, ou même par la violence avec contacts physiques directs. La Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) quant à elle se met carrément la tête dans la sable, joue le jeu des entreprises et des syndicats. Qu'il vienne d'un individu ou d'un groupe, le harcèlement est un processus pervers, puisque l'homme peut y être manipulé au mépris de sa liberté aux seules fins que d'autres accroissent leurs pouvoirs et leurs profits. Phénomène nouveau? Pas du tout, souvent le style se répète, les employés avec de l'ancienneté jouent le jeu de peur de passer dans le tordeur. Alors que faire si vous vous sentez harcelé, une impression de pas être comme les autres, traité différemment sans comprendre les raisons qui motivent certains camarades à vous en vouloir? On a beau être solide, le travail de sape qui s'organise, se densifie des mois durant et finit par se traduire par des ennuis de santé. Troubles du sommeil, crises de larmes, angoisse, palpitations, nausées, anxiété. Souvent, les victimes se font violence avec l'alcool, les drogues et le tabagisme excessif. Plus grande est l'incompréhension de la victime, plus grande est sa détresse. Je vous conseille de démissionner, pas par écrit, ne signez rien, allez voir votre médecin, mettez votre santé sur la sellette, occupez les bureaux de l'assurance emploi et trouvez-vous autre chose. Oubliez la CSST, votre syndicat et toute la misère noire qui les accompagne. Vous pouvez aller raconter votre histoire au psychologue ou à l'organisme Au bas de l'échelle, c'est tout ce qu'il vous reste. Voilà ce qui arrive quand un monopole syndicale tout puissant dans la défense des travailleurs se perd dans sa bonne citoyenneté corporative. On a plus les voleurs de jobs qu'on avait! Michel Chartrand et son syndicalisme philanthrope peuvent allez se coucher, on est en 2002. Pis le monde et les temps changent, comme dit la chanson. Les bandits d'hier seront les pleins aux as de demain. Que faire quand les décideurs aiment les machos, les racistes, les psychopathes manipulateurs et vicieux? Je dénonce cette pratique et depuis que j'ai quitté mon emploi, je ne suis plus une victime. Plus un dollar dans les poches, mais ma dignité d'homme libre est préservé. Louis
Blais
Montréal
Désormais, on fabule en parlant de démocratie sur l'échiquier international. Ce qui est à jour, c'est plutôt Pour ceux qui sont encore leurrés par les beaux discours sur la L'ennemi du jour est le terrorisme. Toute personne, regroupement de personnes ou organisation peut en faire partie. L'étreinte de l'empire du Sud sur le monde mènera à quoi? Les possibilités sont multiples. Le spectre de la terreur américaine a frappé maintes fois dans le passé et ce, sans la moindre consultation de ses soi-disant Pour clore: les conflits à venir ne seront plus nécessairement délimités par les territoires terrestres. Le voile est levé sur l'ambition des États-Unis de mettre en oeuvre leur projet de Dann
Duho Drapeau
Toronto
Pauvre de vous, mes pauvres brebis libertariennes perdues, vous devez être malheureux ces temps-ci... Avec toutes ces grandes entreprises et ces CEO's qui se font prendre la main dans le sac à trafiquer leurs bilans financiers... Même Dubya, qui pourtant, prie les saints quotidiennement (en particulier, celui d'Enron...) a été obligé de montrer les crocs contre ces fraudeurs... Mais je sympathise avec vous... Et vous trouverez la Lumière. Oui, cette Lumière divine qui vous permettra de trouver encore une fois une raison, ÔÔÔÔÔÔÔ divine de blâmer ce méchant, méchant, méchant, méchant gouvernement pour tous ces problèmes des grandes entreprises... Et bientôt, très bientôt, vous pourrez encore revenir à votre VRAIE raison de vivre, votre pain quotidien, votre unique raison d'exister: blâmer le Méchant État pour tous nos problèmes!!! Réginald
Roy
Montréal
Réponse de Martin Masse: Cher Monsieur Roy, Avez-vous entendu parler des Au plaisir, M. M. |
Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus |
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