Montréal, 16 août 2003  /  No 127  
 
<< page précédente 
 
 
ÉCRIVEZ-NOUS
 
     Vous n'êtes pas d'accord avec le contenu d'un article? Vous avez une opinion à partager?
 
 
     LE QUÉBÉCOIS LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence. We also accept letters in English.
 
WRITE TO US
COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER
  
HOMESCHOOLING IN CANADA TOO!
 
 
Re: STATE BEHAVIOUR MAKES THE CASE FOR HOMESCHOOLING, Le QL, no 126 
 
Mr. Valentine,  
 
          You write: "As an alternative to sending their children to state schools, some American parents have opted to homeschool their children in a safer and more sane environment."  
 
          Uh, "some" Canadian parents (not to mention kids!) have opted to homeschool too. In fact, this has been happening in Canada (Quebec too!!!) for as long as it's been happening in the US of A.  
 
          Our family learned at home beginning in the early 1970s and I founded the Canadian Alliance of Home Schoolers in 1979, about the same time the US movement began. 
 
Wendy Priesnitz
Life Media
(publishers of Natural Life Magazine,
  
  
 
CE QU'ON NOUS RÉSERVE
DANS UN QUÉBEC « INDÉPENDANT »
 
 
Bonjour à toute l'équipe du QL! 
  
          Comme vous le devinerez, je vous lis toujours et je n'hésite jamais à parler de votre site à mes proches. Aujourd'hui il faut absolument que je vous parle de la démocratie et du droit de parole selon les indépendantistes. Vous verrez, c'est très différent de nous.  
  
          J'ai un ami qui se nomme Patrice Ruffo, Québécois bien entendu, mais Canadien avant tout – surtout fédéraliste. Ils n'aiment pas trop les libéraux, mais ce sont les seuls qui peuvent s'opposer au séparatisme du PQ. Il écrit parfois sur le forum d'opinion Cyberpresse et quand il a la chance de planter les indépendantistes, il ne la manque pas.  
  
          Il est surtout contre tout ce qui ressemble de près ou de loin au socialisme, au nationalisme et à tout ce qui se vend à la boutique du PQ. Il nous casse un peu les oreilles en répétant que le Québec est presque communiste – s'il ne l'est pas déjà sous une forme déguisée.  
  
          Je lui avais annoncé l'autre mois qu'il existait un forum indépendantiste, le site du Conseil de la souveraineté (www.souverainete.info) – le genre de chose qui fait presque peur à lire! Du genre: un Québec indépendant pour être plus solidaire. Je me demande bien comment. Il ne manque que le son qui nous ferait entendre ce slogan énervant, so..so..so..solidarité.  
  
          C'est alors que mon ami décide d'y envoyer quatre textes dans une même soirée. Il démolit bien entendu le farfelu projet indépendantiste, dénonce le nationalisme qui sévit sur ce site, dénonce le penchant socialiste des autres participants et tente tant bien que mal de faire une leçon des libertés individuelles, commerciales... enfin à peu près le genre de chose que vous écrivez sur votre site, le QL 
  
          Le lendemain, curieux de voir les réponses qu'auraient pu avoir écrites les séparatistes du forum, il tente de s'identifier pour y entrer. En vain. Il avait banni de ce site, sans explication.  
  
          J'ai vérifié si je pouvais m'y inscrire, très facile je dois dire. J'ai cherché les messages au nom de Patrice Ruffo, absolument rien. Les administrateurs ont effacé tous ses messages. Son crime devait être de ne pas justement être séparatiste et nationaliste.  
  
          Ont y lit pourtant ceci: « Un Québec pour tout le monde ». Pour qui, on se demande? Ceux qui suivent sans poser de questions? Si on ne peut pas donner son opinion sur un forum de séparatistes, imaginez de quelle façon nous serions traités après l'indépendance du Québec!  
  
          Je savais que les gens du PQ pouvaient avoir de la « misère » avec la réelle démocratie, mais interdire l'accès à leur forum à un résidant du Québec, c'est trop fort et absolument antidémocratique. Avec ce geste, nous avons au moins une petite idée de ce qu'ils nous réservent.  
  
          Ce qui m'énerve c'est surtout leur mentalité nationono. Nous ne serions pas de vrais Québécois parce que nous votons libéral et que nous voterions NON lors d'un sondage... je veux dire, lors d'un référendum – ce qui selon moi est, sera et restera un simple sondage sans valeur. C'est même pas démocratique la façon dont ils veulent s'y prendre.  
  
          Nous avons tous eu le goût un jour ou l'autre d'avoir un pays, mais quand nous comprenons le danger que vivrait la démocratie au Québec, ce n'est pas long que nous changeons d'opinion et que nous tentons de l'expliquer à nos proches. C'est le moindre que nous pouvons et devons faire.  
  
Frédérick Vautier
Longueuil
 
 
 
 
PEUT-ON CRITIQUER L'ÉTAT DE L'INTÉRIEUR?
 
 
Re: ÉDUCATION: MARCHÉ OU MONOPOLE D'ÉTAT, Le QL, no 121) 

Marc, 

          Je découvre ces jours-ci Le Québécois libre et ses « chroniques de résistance ». Je vois avec amusement que ces critiques émanent d'une personne bénéficiant de tous les avantages (et même des privilèges) d'un « monopole d'État » comme bon nombre d'autres collaborateurs du magazine en ligne [ndlr: Marc Grunert est professeur dans un lycée français]. 
  
          Sauf à prôner une rupture radicale, violente et définitive, la critique peut bien sûr se faire à l'intérieur du système honni. L'échec des communautés utopistes rejetant la société du XIXème siècle reste mémorable. Mais certains des propos tenus là me laissent pantois! Mes faibles compétences en matière politique et économique m'empêchent de juger de leur véridicité. Mais leur caractère acerbe et répétitif me fait penser à ces antiennes de vieillards ruminant sans relâche leur colère, pestant sans cesse contre tout et contre tous, accrochés de façon obsessionnelle à leurs idées qu'ils finissent par rendre caricaturales. 
 
          Je reste cependant d'accord avec cette primauté donnée à l'individu face au groupe (et à ses leaders) et face à l'État (et à ses incarnations); cette intuition m'est d'ailleurs très tôt apparue comme une évidence... Cela dit, je vais tenter de poursuivre ma lecture tout en me réservant le droit de te faire part de mes réserves. 
 
          Amitiés,  
  

Djamel
Strasbourg
  
Réponse de Marc Grunert: 
  
Salut Djamel, 
 
          Je vois que tu découvres tout ce que l'analyse libertarienne peut avoir de radical. S'agissant de ta critique, elle me fait assez penser à celle que l'on aurait pu faire aux dissidents soviétiques. Je démissionnerai de l'Éducation nationale lorsque celle-ci pourra être concurrencée, mais jusqu'à preuve du contraire la mainmise de l'État sur les activités économiques est si forte que pour pouvoir plaider en faveur de l'abolition de l'État en tenant compte de ta critique, il faudrait le faire à titre posthume (voilà la contradiction pratique!).  
 
Marc
 
 
 
ATTENTION!
    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
    Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes, et SURTOUT faites connaître le QL à vos parents et amis en leur envoyant l'adresse de notre site:
www.quebecoislibre.org 
 
 
<< retour au sommaire
 PRÉSENT NUMÉRO