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Montréal, 6 décembre 2003 / No 134 |
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Re: LA LÉGISLATION SUR LES ARMES À FEU: INUTILE, SCÉLÉRATE, INAPPLICABLE ET COÛTEUSE, le QL, La loi sur le contrôle des armes à feu au Canada n'est que pure perte d'argent, de temps et d'énergie. Si nos politiciens fédéraux avaient eu le moindre sens de la logique, ils auraient tout simplement fait de la bonne publicité pour sensibiliser le citoyen à devenir responsable de sa sécurité et celle des autres en enregistrant de bon gré ses armes. Oui la publicité ça marche. Ils réussissent avec leurs ventes de loterie. Pourquoi pas des pubs, ça aurait remplacé la loi contraignante, les contrôles. Cela n'aurait pas coûté des milliards; et les résultats n'auraient pas été pires que ce que loi C-68 nous démontre présentement. À propos de suicide, je pose toujours la même question aux |
Je crois que vous donneriez tout au monde pour que ce voisin prenne son
colt et aille s'asseoir seul au sous-sol. Croyez-moi, jamais un suicidaire
ne mitraille tout son quartier avant de décider d'aller voir Saint
Pierre. Il tue sa douleur en retrait de tous. Allez demander aux camionneurs
de fardiers, ont-ils plus peur de recevoir une balle perdue d'un chasseur
dans le parc des Laurentides, ou ont-ils des crampes d'estomac à
chaque fois qu'une auto fait une manoeuvre inhabituelle dans l'autre voie?
Le meilleurs moyen aurait été d'encourager chacun à simplement enregistrer toutes les armes. Un point c'est tout. L'interdiction, bof c'est juste une incitation à la désobéissance. Pensez à la prohibition! Notre voisin est le plus gros fabricant d'armes au monde et nos frontières sont des passoires. Selon moi (et plusieurs aussi), il y aurait au Canada autant d´armes non enregistrées et d'armes illégales qu´il y en a d'enregistrées. Faudrait pas être stupide au point de croire que les criminels hésiteront à prendre leurs armes enregistrées pour commettre des actes malheureux. Bien non, ils utiliseront des armes volées, falsifiées ou encore pire, des armes automatiques. La loi C-68 est une loi inutile et onéreuse. N'en déplaise à Monsieur Allan Rock et à Madame Rathjen. R.
M.
Québec
J’ai travaillé dans le milieu communautaire, au sein d’une maison d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale. Nous avions le devoir de dénoncer les agresseurs tout autant que d’aider les victimes. Si l’on apprenait qu’un enfant avait été victime d’abus sexuel ou de violence physique, il fallait ABSOLUMENT porter plainte. Si une femme voulait retourner avec le conjoint et qu’il y avait des risques pour les enfants, nous devions ABSOLUMENT dénoncer. On encourageait même les femmes à porter plainte contre le conjoint violent. On s’exposait à des poursuites judiciaires pour non-assistance à une personne en danger si nous ne suivions pas cette procédure. Une de nos intervenantes avait un bureau au palais de justice pour accompagner et soutenir les femmes… Qu’en est-il des jeunes victimes d’exploitation sexuelle? Nous avons sensément des groupes communautaires pour aider les jeunes en situation de crise. Lorsqu’une jeune fille ou bien un jeune garçon qui se prostitue se confie aux intervenants communautaires, est-ce que ces derniers demandent qu’une enquête soit ouverte afin d’épingler les clients pédophiles? Accordent-ils aux jeunes victimes le même traitement que dans les maisons d’hébergement pour les victimes de violence conjugale? Certes, il faut tout faire pour aider la victime et faire de la prévention, j’en conviens, mais il faut aussi dénoncer les clients pédophiles, faire ouvrir des enquêtes. Sinon c’est peine perdue, il y aura d’autres victimes, puisque les clients sont au large…
Je me demande parfois en quoi ces ressources sont utiles. Le communautaire
réclame des budgets Carole
Quintal
Trois-Rivières
Re: RAFFARIN À LA RÉUNION: LE DÉSASTRE DE L'EXCEPTION FRANÇAISE, le QL, Monsieur de Poncins, Vous accusez (car il s'agit bien de cela) les Réunionnais de pomper l'argent publique des travailleurs (et des capitalistes) français et européens. Ce genre de propos me fait m'interroger sur vos connaissances et sur vos sentiments envers l'île et ses habitants. Pour votre gouverne, sachez que La Réunion est un DOM: Département d'Outre-Mer. Dans DOM, il y a Outre-mer mais il y a surtout DÉPARTEMENT, ce qui implique que les Réunionnais possèdent la nationalité et la citoyenneté française et que par conséquent, ils ont les mêmes droits (l'aide publique) et surtout les mêmes devoirs (on paie nous aussi des impôts, et en plus, ce sont les mêmes qu'en métropole! Surprenant, non?), ce sur quoi vous laissez planer le doute tout au long de votre article. Pour revenir à nos moutons, vous jetez l'opprobre sur les citoyens français de l'île de la Réunion que vous accusez de pomper à grande échelle de l'argent publique. À cela je vais vous répondre que lorsque l'on vit à Le gros problème à la Réunion réside à mon avis dans l'utilisation de l'argent publique dont une part encore trop peu importante est accordée à la formation. En effet, en raison de l'éloignement et de fonds mal employés, peu nombreux sont les Réunionnais ayant les moyens d'aller se former en métropole (en raison du prix exorbitant du billet d'avion: près de 600 euros, plus de 900 dollars canadiens) pour revenir dans l'île et créer par la suite de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois (par exemple dans le secteur des nouvelles technologies, quasiment inexistant sur l'île). D'années en années, l'éventail des formations et des diplômes proposés reste le même. Comment alors créer de l'emploi? Vous oubliez aussi de mentionner (ou vous ne le savez pas) que nombreux sont les immigrés sans ressources des îles voisines (Madagascar, Îles Comores) qui viennent gonfler les chiffres du RMI, de la CMU et des autres aides. Vous faites aussi l'apologie de l'île Maurice, notre île soeur qui selon vous représente LE modèle que devrait suivre la Réunion. Voici un lien pour vous convaincre du contraire: www.challenges-eco.com/articles/p212/a225507.html. Avez-vous déjà mis les pieds à l'île Maurice? Je ne crois pas, sinon vous ne feriez certainement pas l'éloge d'un pays où nombreuses sont les routes entre les hôtels grand luxe et les usines textile qui sont bordées de bidonvilles et de maisons en construction depuis des années et qui ne seront certainement pas achevées avant encore bien longtemps. De plus, si nous devions suivre l'exemple mauricien, ce serait quasiment renoncer à notre statut de DOM, donc de citoyen français, ce qui confirme bien mon idée de départ selon laquelle vous ne considérez pas les Réunionnais comme des Français à part entière, et je trouve cela bien regrettable de votre part. À bon entendeur... Julien
Briou
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