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Lorsqu'on sait encore que ces actions représentent une fraction de vie d'être humain, cela peut nous donner l'impression de vivre dans un flipper gigantesque où chaque orientation soudaine et incontrôlée de la balle déclenche une avalanche de conséquences imméritées et imprévisibles. Ce qui me pousse à poser la question suivante: si les 33 années (ou moins d'1/2 seconde selon le calendrier universel) de vie du Christ ont largement contribué à façonner les 2000 années suivantes, de quelle obédience était ce dernier ? Son nom tomberait même en désuétude tellement il a été utilisé pour illustrer et justifier partiellement les modèles sociaux que certains ont tenté, parfois avec succès, de nous imposer. J.-C. révolutionnaire Jésus-Christ, seul révolutionnaire! Jésus-Christ, défenseur de la veuve et de l'orphelin! Jésus-Christ, être éclairé et modèle de tolérance! Jésus-Christ, pourfendeur des marchands du temple! On retrouve aisément les grandes lignes de discours maintes fois tenus tout au long de notre ère, même dans ceux émanant d'athées ou d'agnostiques. Pourtant, dans les cas de majorité absolue comme dans les cas d'alliance électorale, voire même de tripartite, jamais toutes ces valeurs prônées n'ont été agencées de manière à produire un système stable et respectueux de chaque individu. Un mot me brûle les lèvres lorsque je passe en revue les actions du Christ telles qu'elles nous sont rapportées dans la Bible et dans les évangiles apocryphes. Révolutionnaire, certes il l'était! Chantre du collectivisme haineux et violent réalisant ses visions par la mise en place d'un système coercitif, j'ai des doutes... De l'État-providence bancal à la bête étatique sanglante, en passant par la dictature soft, je ne pense pas qu'il y aurait été accueilli à bras ouverts, du moins à long terme, tant il m'apparaît clairement maintenant que sa vie fut un hymne à la liberté. Car les valeurs qu'il chérissait avant tout étaient bien l'Amour et la Liberté, et ces dernières devaient sous-tendre les rapports sociaux entre les individus et non laisser libre cours aux interprétations les plus malsaines visant à définir le Je le détestais lorsque je pensais (J'aimerais bien avoir des réactions par rapport à ce point de vue inspiré d'un essai de Julian Coman intitulé Comme toujours, comparaison n'est pas raison, et le parallèle me semble bien mince entre Québec et Padanie. L'article (QL, no 26) est très intéressant et m'a appris beaucoup sur ce projet italien. Cependant, je trouve qu'il ressemble plus à l'hypothèse d'un Ontario qui voudrait se délester du Québec et des autres provinces pauvres. Les commentaires de Continuez l'exploration! Henri Biner
Quand le but de l'exercice de voter est de transférer d'élection en élection un peu plus de nos responsabilités individuelles, ou si vous préférez de donner un mandat d'agir en notre nom et ce avec plus de la moitié de notre labeur, pourquoi donc se surprendre des résultats? Fanatiques exclus, qui peut se vanter d'avoir été satisfait de son vote depuis qu'on lui a donné ce droit? La justification d'un vote ne serait-elle pas de choisir celui ou celle qui est le plus apte à protéger nos libertés individuelles? Quand on ne considère plus la liberté individuelle comme primordiale à l'existence, c'est qu'on accepte de se déresponsabiliser. Accepter cela n'est rien d'autre qu'une manipulation vieille comme le monde (poison séducteur). Pourquoi se prendre en main quand l'État peut le faire pour nous? Puisque ce qui appartient à tous n'a aucune valeur pour personne, on n'a certe pas besoin de faire attention à grand-chose. En premier lieu, nos responsabilités individuelles sont transférées au système, ensuite la dépendance se transformera en soumission collective. Il en résulte une perte de dignité essentielle à l'être humain au profit d'un pouvoir élu par une majorité qui n'a plus à penser. Une fois parti, on pourrait voter pour choisir le gardien d'une prison. C'est certes mieux qu'aucun choix mais on est toujours en prison. C'est ce qu'on peut faire avec la démocratie, n'est-ce pas? Dans un vrai pays libre, on comprend bien que la raison n'a rien à voir avec la majorité. Si c'était le cas, la Terre ne serait pas ronde comme Pythagore l'avait observé. Le dynamisme d'une société vient justement du respect de la diversité de ses individus. Le Enfin, dans un de vos liens je crois on peut lire une petite phrase de James Bovard qui en dit long: Denys H. Bourbeau
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