Montréal, le 9 janvier 1999
Numéro 28
 
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COURRIER DES LECTEURS
  
PENSER PAR NOUS-MÊMES
  
 
          Je lis régulièrement le Québécois libre depuis le premier numéro. Je suis enclin à penser de la même manière que la plupart de vos auteurs d'articles.   
 
          J'ai 63 ans, à la retraite depuis l'âge de 55 ans, pour donner une chance aux plus jeunes de travailler, me comptant chanceux de n'avoir jamais manqué d'ouvrage, par conséquent, d'avoir toujours payé (37 ans, 4 mois) de l'assurance-chômage (oh pardon! de l'assurance-emploi) et de n'avoir jamais retiré un cent de ma vie. Placement sans intérêt dans mes gouvernements. 
 
          Aux dernières élections provinciales, j'ai voté pour l'ADQ parce que c'est le seul parti qui semble vouloir nous laisser penser par nous-mêmes. Un sage a déjà dit que le peuple le mieux gouverné était celui qui était le moins gouverné. Lui il savait ce qu'il disait. 
 
          Bonne chance et au revoir. 
 
Charles Fournier
Rimouski
 
 
 
 
LES TRANSACTIONS ÉLECTRONIQUES
DIFFICILES À TAXER
  
  
          Dans la nouvelle brève: MOINS DE TAXES, PLUS DE CONTROLE, vous dites: « Pour les étatistes “réalistes”, qui comprennent qu'on ne peut pas indéfiniment siphonner le contribuable, cela [carte magnétique] s'avérerait une stratégie utile pour continuer malgré tout à intervenir toujours plus. »  
  
          Je crois qu'il s'agit bien plus pour eux de s'assurer que la vache à lait ne se sauvera pas dans la nature ou dans l'enclos du voisin, où elle y serait laissée plus en paix, que du plaisir de contrôler. Il ne s'agit que d'une réaction de défense normale de la part d'un animal qui ne peux s'imaginer survivre s'il perdait ses hôtes à parasiter.  
  
          La création d'un poste de ministre de l'internet a probablement la même cause fondamentale. Avec l'avènement du WWW, de la cryptographie forte à clé publique et des « remailers » anonymes, un système bancaire parallèle basé sur l'argent électronique privé est très près de se développer.  Au fur et à mesure que ce système prendra de l'ampleur, les gouvernements se verront lentement privés de ressources, parce qu'il est virtuellement impossible de taxer les transactions effectuées via ce nouveau système.  
  
          Alors que le concept même d'impôt sur le revenu est remis en question par une grande proportion de la population, les gouvernements se rassuraient en se disant qu'advenant une révolution dans le domaine de l'impôt sur le revenu, ils pourraient toujours se rabattre sur les taxes à la consommation. Avec les e-$, ils se claqueront les dents dans le vide au lieu de mordre dans la chair consistante.  
  
Jean-Francois Avon
Montréal
  
 


 
 
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