Montréal, le 15 mai 1999
Numéro 37
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à la station de radio communautaire montréalaise CIBL, qui a profité des largesses de la ministre au grand coeur Louise Harel lors de son récent radiothon de financement. La station recevra 35 000 $ en provenance du Fonds de développement de la Métropole pour réaliser une série radiophonique ayant pour objet de « raconter le nouvel espace métropolitain », de même qu'un autre montant de 185 000 $ pour lui permettre d'élargir son réseau de diffusion grâce aux nouvelles technologies de l'information et des communications. CIBL (dont les bureaux se trouvent à quelques rues du quartier général du QL dans le Royaume du b.s., Hochelaga-Maisonneuve) a pour slogan depuis sa création il y a près de vingt ans « CIBL, la radio libre ». Ah ah ah! Des années de bons et loyaux services comme propagandiste nationalo-gauchiste, ça finit heureusement par rapporter, et la station pourra maintenant prendre fièrement sa place parmi les médias officiels dans la poche de l'État. 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
à tous les employés de l'État fédéral qui, les pauvres petits pits, sont malheureux « après une décennie de salaires gelés et de coupures de postes ». C'est pourquoi le Conseil du Trésor va dépenser un million $ pour mener une étude sur les différents aspects de ce malaise, notamment la satisfaction au travail, la charge de travail, la promotion, les communications internes, etc. Le diagnostic du psychanalyste maison du QL (pour seulement 5¢): tous les bureaucrates sont à un certain degré conscients d'avoir un travail improductif de parasites étatiques qui s'enrichissent sur le dos des contribuables, et ça affecte leur moral. Mais la plupart ne voudront évidemment pas l'admettre et on ne se surprendra pas que les raisons habituelles soient évoquées, résumées ainsi par un administrateur: « A-t-on vraiment besoin d'une autre étude? Combien de fois doit-on répéter que nous ne sommes pas heureux? Ce dont nous avons besoin, c'est plus d'argent et du leadership en lequel nous pouvons croire au sommet. » Et un petit stage en Russie, ça vous remonterait le moral? (cf. À LA RESCOUSSE DES RUSSES, p. 5) 
(Source: Ottawa Citizen) 
  
 LA BÉQUILLE DE BRONZE
au chansonnier québécois engagé Raymond Lévesque, qui a participé à un spectacle de « solidarité » organisé par le Collectif longueuillois anti-pauvreté pour « sensibiliser » les gens à ce problème. Pour M. Lévesque comme pour les démunies professionnels des lobbies communautaires, semble-t-il, la solution à la pauvreté passe par les bons sentiments à répandre pour faire obstacle à l'égoïsme: « Au moyen-âge, cela pouvait encore s'expliquer. Mais à notre époque, c'est devenu un crime. Cela relève de l'indifférence des uns envers les autres. Et de l'égoïsme. Il faut dénoncer ce scandale pour que les dirigeants se réveillent afin de corriger cette situation. » Et comme disaient les ML dans le bon vieux temps, faisons payer les riches... M. Lévesque semble bien au courant de ce qui se passait et pouvait s'expliquer au moyen-âge, et son explication est aussi arriérée. Le « crime » de notre époque, c'est que c'est le fardeau fiscal imposé par les gouvernements qui fait en sorte de créer et répandre la pauvreté. Comme l'indique un document publié par le gouvernement du Québec (voir COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITÉ, p. 5), « l'augmentation du fardeau fiscal des contribuables a été parallèle, pendant les années quatre-vingt-dix, à la hausse de la pauvreté ». Le problème n'est pas que la richesse est mal distribuée, mais plutôt que la richesse est siphonnée par l'État plus vite qu'elle n'est créée. Mais c'est tellement plus simple de pontifier sur la morale et les bons sentiments... 
(Source: La Presse)
 
 
 

 
 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE !

 
          Le Prix du Québécois Libre est décerné cette semaine à l'animateur de radio André Arthur, qui ira devant la Cour fédérale pour renverser une décision visant à le faire taire par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC), l'organisme bureaucratique qui contrôle et censure les ondes canadiennes.  
  
          À la suite de plaintes contre des propos jugés controversés proférés en ondes par l'animateur de CKVL, le CRTC a servi une mise en garde à la station et a renouvelé sa licence pour trois ans au lieu de la période normale de sept ans. Le bureau de censure fédéral a aussi enjoint la station à veiller à ce que M. Arthur respecte le guide de déontologie bannissant des ondes les propos « racistes, haineux, blasphématoires et grossiers » 
  
          La controverse a été suscitée par plusieurs plaintes à l'égard de M. Arthur, notamment celle d'avoir accusé le propriétaire de la chaîne de pharmacies Jean Coutu d'être « insignifiant », et celle d'avoir traité le défunt Charles de Gaulle d'« enfant de chienne », ce qui a offusqué un groupe de séparatistes qui se disent « les Amis du général de Gaulle » 
  
          L'animateur ne reconnaît pas la légitimité de ce pouvoir de censure indirect par un organisme administratif dans un pays où la constitution garantit la liberté d'expression. Le CRTC a les pouvoirs d'un quasi-tribunal mais n'a même pas daigné entendre la version de l'accusé et n'a d'ailleurs pas à suivre les règles habituelles d'un tribunal lorsqu'il décide de blâmer quelqu'un ou de retirer une licence de diffusion (voir MOT POUR MOT, p. 8).  
  
          André Arthur est le seul animateur d'une émission d'affaires publiques au Québec qui défende un point de vue libertarien, même s'il ne s'identifie pas explicitement de cette façon. Son influence est grandissante depuis qu'il anime deux émissions diffusées à la station CKVL dans la région de Montréal, après avoir fait carrière à Québec pendant près de trente ans. 

 
 
 
 
ATTENTION!
 
 
Si vous en avez marre de vivre dans une société 
où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
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