Les résultats ne sont pas encourageants pour le fisc. Selon la maison
Sage Research qui a interviewé 24 groupes cibles à travers
le pays, ceux qui font affaires « sous la table
» sont tellement en colère contre le niveau de taxation
élevé, et croient tellement qu'il est justifié d'avoir
recours à ces méthodes, que toute campagne de «
sensibilisation » (i.e., de propagande étatiste) risque
d'avoir peut d'impact sur eux. Parmi les commentaires typiques recueillis
par les chercheurs, on retrouve « Je paie déjà
assez de taxes », « Nous sommes surtaxés
», « Je n'aime pas la taxe de vente
» et « Le gouvernement gaspillerait cet
argent de toute façon ». Les participants avaient
aussi une solution simple à proposer au gouvernement pour remédier
au travail au noir: réduisez les taxes.
Par ailleurs, les journaux, radios et télévisions qui ont
rapporté la nouvelle ont encore une fois répété
la version officielle étatiste qui veut que le travail au noir «
coûte des milliards de dollars à la société
». En réalité, la fraude fiscale ne «
coûte » rien du tout aux citoyens, qui gardent ainsi
dans leur poche de l'argent qui leur appartient et qu'ils utilisent à
meilleur escient que s'il était gobé par l'ogre fédéral.
Les seuls qui en souffrent, ce sont les parasites qui nous gouvernent,
et c'est pourquoi ils mettent beaucoup plus d'effort à combattre
ce phénomène qu'à remédier au gaspillage et
aux excès bureaucratiques qui « coûtent »
beaucoup plus cher.
(Source: The Ottawa Citizen)
THE LANGUAGE COMMISSION
STRIKE AGAIN
Les inspecteurs de la Commission de protection de la langue française
(sic) continuent à harceler des citoyens anglophones de l'Outaouais.
Après les incidents de Shawville (voir le QL, no
41) il y a quelques semaines, on apprend que les nettoyeurs linguistiques
ont tellement harcelé la propriétaire du restaurant Mom's
de Campbell's Bay que celle-ci a décidé de vendre son commerce
et songe à déménager en Ontario.
Marlene Baird a d'abord reçu en novembre dernier une première
lettre de menace de la Commission lui enjoignant de changer avant 21 jours
le panneau extérieur identifiant son restaurant, parce que le mot
« licensed » était de la même
grosseur que « licencié », ce qui est bien
sûr un crime au Québec. Mme Baird, ne pouvant
se permettre d'acheter un nouveau panneau publicitaire, a simplement caché
le mot anglais avec de la peinture.
La restauratrice a ensuite reçu une autre lettre l'informant d'une
autre infraction, le fait que les mots « take out »
étaient de même taille que « casse-croûte
». Elle a caché les mots illégaux de la même
façon. Plus tard, ce sont les mot « Treat
yourself » et « Tastes Great
» sur des affiches de publicité pour de la crème
glacée et des Popsicles qui ont fait l'objet de plaintes. Mme
Bair a fait valoir auprès de la CommiSSion, sans succès,
que les fournisseurs de ces produits avec lesquels elle faisait affaires
n'avaient pas de matériel promotionnel montrant des slogans en français
de la taille appropriée. Elle a de nouveau caché ces mots
dangereux pour la survie du français au Québec.
La cerise sur le sundae est venue il y a deux semaines, cette fois à
cause de la présence du mot « PUSH
» sur la boîte à ordures à
l'extérieur du restaurant, et de l'absence du mot «
POUSSER ». Les inspecteurs de la Commission
ont fait savoir à Mme Baird que l'article 58 de la loi québécoise
sur la propreté linguistique proscrit l'utilisation de l'anglais
seulement dans les établissements commerciaux. Mme Baird,
qui est né et a grandi à Campbell's Bay, et dont les enfants
fréquentent l'école française, en a ras le bol de
ce harcèlement mais n'a pas les moyens de payer d'amende ni de contester
les avertissements de la Commission en cour. Elle a mis une affiche «
à vendre – for sale »
dans la fenêtre du restaurant et s'attend à recevoir un autre
avertissement – parce que les deux expressions sont de la même grosseur.
Un militant nationaliste de la région et client régulier
chez Mom's, Sébastien Beaudoin, ne comprend pas pourquoi la restauratrice
a décidé de tout laisser tomber, et croit que les démarches
de la Commission sont justifiées. Comme il l'explique avec une logique
sans faille, « C'est combien une boîte à
ordures, 50$? Elle peut le réclamer comme dépense d'affaire.
La boîte à ordures ne respectait pas la communauté
francophone. »
(Source: The Gazette)
COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITÉ
.....l'intervention de l'OTAN au Kosovo avait pour but d'empêcher
un nettoyage ethnique
de la population albanaise par la Serbie, et d'assurer la paix et la coexistence
des deux communautés à long terme. Non seulement a-t-on détruit
le pays, mais le nettoyage ethnique a quand même eu lieu et la coexistence
n'est pas pour demain. Ce sont toutefois les serbes qui en sont maintenant
les victimes. De 200 000 qu'elle était avant la guerre,
la population serbe de la province a chuté à 50 000
et d'autres continuent de partir tous les jours. On a simplement remplacé
des barbares nettoyeurs ethniques serbes par des barbares nettoyeurs ethniques
albanais. Les contribuables du Canada
et des autres pays qui ont participé à cette campagne de
destruction n'ont évidemment aucun intérêt à
ce que ce soit l'une ou l'autre des populations
de barbares qui contrôle ce bout de
terre perdu, mais continueront malgré tout à en payer les
frais, ainsi que ceux de la reconstruction à venir, pour la gloire
de nos grands dirigeants humanistes......
.....un tunnel reliant
l'édifice de l'Est à l'édifice du Centre sur la Colline
parlementaire à Ottawa achève d'être complété
au coût de 3,6 millions $. Comme celui qui relie l'édifice
de l'Ouest à l'édifice du Centre, il permettra aux sénateurs
d'éviter l'horreur de devoir s'habiller et affronter le vent
arctique en hiver lorsqu'ils voudront passer
d'une bâtisse à l'autre. Sur ce montant total, 1,4 million
$ seulement ont été consacrés à la construction
du tunnel lui-même. Le reste, soit 2,2 millions, a servi à
l'aménagement d'un nouvel ascenseur pour amener ces pauvres vieux
un étage plus bas au niveau du tunnel, dans un foyer menant vers
celui-ci décoré d'un plancher
en marbre, de murs, plafond et portes en chêne,
selon des standards de luxe dignes d'un hôtel cinq étoiles.
Y'a rien de trop beau pour permettre aux illustres personnages qui prennent
quotidiennement de si délicates décisions pour l'avenir du
pays de gérer le stress que cela leur cause.....
(Source: Southam News)
.....selon certaines rumeurs, la nouvelle présidente du Conseil
du trésor et ministre responsable des infrastructures Lucienne Robillard
s'apprêterait à annoncer un gigantesque
programme de réfection des autoroutes
du pays, qui pourrait coûter plus de 14 milliards $
au cours de la prochaine décennie. Des sources haut placées
au gouvernement ont toutefois voulu minimiser la portée de cette
rumeur en indiquant que lors d'une récente discussion au cabinet,
le projet a effectivement été discuté par les ministres
mais n'était qu'une des 72 propositions
à l'ordre du jour pour décider comment dépenser les
surplus budgétaires
croissants engrangés par Ottawa.....
(Source: National Post) |