page précédente
Vos
suggestions
Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
|
|
|
LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à Ghislaine Beaulieu et Anne-Marie
Tassé de l'organisme Action Réseau Consommateur, un groupe
qui, sous prétexte de défendre les « droits
des consommateurs », fait en réalité comme
tous les autres lobbys du même genre la promotion du socialisme.
Lors d'audiences de la commission des finances publiques à l'Assemblée
provinciale où l'on discute d'éventuelles réductions
d'impôts, ARC a dévoilé son credo de défense
du parasitisme. L'organisme est bien sûr en faveur d'une diminution
de la taxe de vente sur des produits comme les vêtements, les meubles
ou les articles scolaires, mais s'oppose à une baisse d'impôts
sur le revenu. Pourquoi? Parce qu'« une simple réduction
d'impôts n'améliore pas les conditions économiques
des ménages les plus pauvres ». En effet, les
personnes à faible revenu paient peu ou pas d'impôt, notent
les auteures. En contrepartie, « réduire les
impôts, donc les revenus de l'État, est incompatible avec
des investissements dans les programmes sociaux ». Ergo,
mieux vaut continuer à saigner la classe moyenne et les plus riches
et à entretenir l'ogre étatique de façon à
ce que les plus pauvres soient mieux entretenus et puissent consommer plus.
Voilà le véritable sens de l'expression « défense
des droits des consommateurs » pour ARC: défendre
non pas ceux qui voudraient consommer le fruit de ce qu'ils ont produit
(s'ils n'étaient pas taxés à mort), mais ceux qui
consomment la richesse des autres sans rien produire.
(Source: Presse canadienne)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
à Frédéric Lapointe, président
du lobby de ti-culs connectés Force Jeunesse, qui a lui aussi recommandé
au gouvernement de ne pas baisser les impôts à la commission
parlementaire où l'on discute quoi faire avec les surplus budgétaires.
Selon l'organisme, le gouvernement devrait « réaliser
une importante épargne publique » en mettant
de côté 2 milliards $ par année pour faire
face au vieillissement de la population et à l'augmentation appréhendée
des coûts des soins de santé. « Les modalités,
le gouvernement pourrait choisir de se les imposer par l'entremise d'une
loi », précise M. Lapointe. (Qu'est-ce
que le gouvernement passe donc son temps à faire, sinon imposer
des modalités par l'entremise de lois!) C'est une question «
d'équité intergénérationelle »,
dit-il. Pas question évidemment de laisser les gens faire eux-mêmes
les choix qu'ils considèrent les meilleurs et gérer leur
propre épargne tout seuls comme des grands (une notion qui ne vient
évidemment pas à l'esprit d'un ti-cul). Les jeunes craignent
en effet que si le gouvernement ne confisque pas une partie additionnelle
du revenu des citoyens, ceux-ci vont faire des folies avec cet argent et
les jeunes de 2015 devront payer les pots cassés, ce qui pourrait
se traduire par une privatisation du système de santé, le
sacrifice d'autres missions sociales ou une augmentation du fardeau fiscal.
Mais qu'est-ce que les ti-culs connectés ont donc à craindre,
ce sont eux qui seront alors devenus les apparatchiks au pouvoir et ils
pourront se payer n'importe quoi!
(Source: La Presse)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à CIBL, la radio communautaire de l'Est
de Montréal, qui se plaint qu'elle est à court de fonds parce
qu'elle attend une réponse à une demande de subvention et
que sa caisse populaire refuse d'augmenter sa marge de crédit. Voix
officielle des militants gauchistes, groupes communautaires, utopistes
écolos, activistes du b.s. et des logements sociaux, et tout ce
que la métropole compte de groupuscules revendicateurs au discours
misérabiliste, CIBL prétend être une «
radio libre », comme le dit son slogan, parce
qu'elle n'est pas une entreprise commerciale et ne dépend pas des
annonceurs pour faire des profits. En réalité, c'est bien
sûr une radio complètement dépendante, dépendante
de l'État qui la fait vivre et qui fait vivre tous les parasites
qui l'écoutent. Pendant que le directeur général Pierre-Alain
Cotnoir se plaint de ne pas pouvoir payer ses employés, on apprend
que le gouvernement provincial a déjà donné 238
000 $ de subventions à la téteuse radiophonique depuis
le début de l'année. Un conseil pour régler ce problème
de liquidités: mettez donc librement la clé dans la porte.
(Source: La Presse) |
|