Montréal, 26 octobre 2002  /  No 112  
 
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Gilles Guénette est diplômé en communications et éditeur du QL.
 
 
 
LIBRE EXPRESSION
  
LA SOUS-PERFORMANCE DES GARÇONS À L'ÉCOLE: LA FAUTE DES FEMMES?
 
par Gilles Guénette
 
 
          Au Québec, environ 40% des garçons décrochent de l'école secondaire, contre 26% des filles. Dans les cégeps, 60% des étudiants dans les programmes préuniversitaires sont des étudiantes. Les trois quarts d'entre elles obtiennent leur diplôme d'études collégiales, contre seulement 60% des gars. À l'université, 40% des étudiantes se rendent jusqu'au baccalauréat, contre 28% des garçons.
 
          Hélène Pichette et Louise Lemelin avaient sans doute ces chiffres en tête lorsqu'elles ont réalisé le documentaire Que se passe-t-il avec nos garçons? sur la sous-performance des garçons à l'école. Depuis sa diffusion, le 7 octobre à Télé-Québec, plusieurs se sont prononcés sur la chose. Comment expliquer que dans notre Belle Province, le « sexe fort » décroche plus facilement du système public d'éducation que le « sexe faible »? 
  
Sacré Charlemagne! 
  
          « Le garçon qui s'exprime de façon agressive passe pour un violent et les comportements violents ont été dramatisés(1). » Selon l'ex-directeur de l'ancienne Commission des écoles catholiques de Montréal, Yves Archambault, l'école répond mal aux besoins des garçons parce qu'elle stigmatise ceux qui ne tiennent pas en place, ceux qui parlent trop fort, ceux qui s'empoignent dans les corridors. 
  
          Des écoles interdisent la « tag » durant la récréation parce qu'elle incite à la bousculade et est donc jugée non sécuritaire. D'autres proscrivent le ballon chasseur, parce qu'il s'agit d'un jeu violent dans lequel les joueurs sont appelés à « tuer » leurs adversaires. Certaines interdisent la glissade sur les bancs de neige, parce que jugée trop périlleuse... Tout ça, alors que « les garçons ont besoin de bouger, d'agir, de se bousculer », souligne M. Archambault.  
  
          Tout comme ces quelques jeux « violents » interdits dans la cour d'école, la compétition est aussi proscrite dans les salles de classe. Perçue comme une « valeur négative », celle-ci a été éliminée au profit de la collaboration et de l'entraide... Mais « les garçons carburent à la compétition! » Qu'à cela ne tienne, ils n'ont qu'à se taire et à se concentrer – comme les filles.  
  
          Le retraité, l'un des rares hommes à remettre en question l'efficacité du système d'éducation dans le documentaire en question, explique la sous-performance des garçons à l'école par les valeurs féminines (respect, soumission, propreté) véhiculées par l'école et le manque flagrant de modèles masculins dans la classe. Au lendemain de sa diffusion, c'est ce dernier point que les commentateurs ont retenu. 
  
Un gars, une fille 
  
          « Comme ça, si les garçons haïssent l'école, c'est parce qu'ils ont eu des éducatrices au lieu d'éducateurs à la garderie, des institutrices au lieu d'instituteurs à l'élémentaire, et que leur prof de français au secondaire est une femme et que Madame Bovary non plus n'est pas un grand modèle masculin. » C'est ce qu'écrivait Pierre Foglia de La Presse dans une chronique intitulée « Pauvres ti-pits »(2) 
  
          Que se passe-t-il avec nos garçons? Il résume ainsi, de façon caricaturale, la réponse des experts: « vos garçons détestent l'école parce que, à l'école, on essaie de leur apprendre à tricoter comme si c'était des filles, au lieu de les laisser jouer au football. » Et de rajouter « C'est peut-être un peu vrai, mais ça m'énarve comme réponse. C'est peut-être un peu vrai, mais c'est beaucoup faux aussi. »  
  
          Le surlendemain, sa collègue Nathalie Petrowski écrivait: « il y a très certainement la mainmise qu'exercent les femmes sur l'école (surtout l'école primaire), où elles sont seules en scène pour imposer des valeurs parfois roses et lénifiantes qui empêchent les ti-pits de lâcher leur fou, d'arracher la tête de leurs camarades et de saccager l'école façon Terminator. Mais s'est-on demandé comment cette hégémonie féminine s'est imposée?(3) » 
  
          Et de répondre que c'est parce que « le métier d'enseignant au primaire n'est pas assez valorisant ni assez bien payé pour ces messieurs qui ont en général mieux à faire. » Et que « les hommes qui rêvent d'enseigner au primaire n'osent pas le faire, de peur de passer pour des losers ou, pire encore, des pédophiles. » Hmmm... La pédophilie n'est pourtant pas une préoccupation de tous les instants au Québec, mais bon. Je peux me tromper. 
  
          Durant les jours qui ont suivi, plusieurs femmes (et hommes roses) ont aussi clamé que ce n'est pas de la faute des femmes si les gars ont de la difficulté à l'école, que les femmes ne sont pas responsables de tous les maux qui affligent la société, et que le combat pour la reconnaissance de la femme doit se poursuivre. À défaut de quoi, elle risque de perdre tous les acquis durement gagnés au cours des 40 dernières années. So-so-so-Solidarité!  
  
          Sans vouloir prendre le parti des féministes – loin de moi cette idée! –, la grande place qu'occupent les femmes dans le réseau de l'éducation est un faux débat. C'est l'arbre qui cache la forêt. Il y a toujours eu plus de femmes dans nos écoles et plein de garçons ont très bien réussi dans la vie. Ce n'est pas le trop grand nombre de femmes qui est le problème ici, ce serait plutôt la féminisation de la société qui l'est. Féminisation qui prend forme, faut-il le rappeler, à force de décisions prises puis imposées surtout par des hommes. 
  
          Et si l'on s'attardait à ce qui a changé dans nos vies depuis la mythique Révolution tranquille? Trois éléments sautent immédiatement à l'esprit: les structures familiales ont éclaté, l'école a passé aux mains des syndiquées, et l'État s'est immiscé dans les moindres recoins de nos vies privées.
   
Depuis la Révolution 
  
          En très peu de temps, nous sommes passés d'une structure familiale père/mère/enfants à des structures familiales mère/enfant, mère/mère/enfant, mère/chum/enfant, père/blonde/enfant (quoique plus rare) et père/père/enfant (encore plus rare) dans lesquelles les enfants sont beaucoup plus laissés à eux-mêmes et ne font plus affaire, bien souvent, qu'avec un seul parent à la fois. Comme les pères n'obtiennent presque jamais la garde des enfants, ce sont les mères qui héritent de la difficile tâche de surveiller les études de fiston.  
  
          Il fallait voir l'un des étudiants-vedettes du documentaire expliquer à sa mère la chute de ses notes. Un mauvais moment à passer certes, mais rien de traumatisant à comparer à mes « dévoilements » de bulletins! Jamais je n'aurais rêvé m'en sortir aussi facilement. « Comment ça se fait que tu baisses comme ça? » « Parce que c'est plus dur! » « Mais c'est ta dernière année, il me semble que c'est important. » « Ben là... c'est pas grave mom. C'est des belles notes ça! N'importe qui serait heureux d'avoir ces notes-là! » « Écoute, c'est à toi à prendre ça sérieusement. T'es en secondaire 5 tu sais... C'est ton dernier bulletin ça! »  
  
          Pas de père à 1000 kilomètres à la ronde. On apprend aux hasards des commentaires de la mère qu'elle s'entend toutefois bien avec « son père ». Mais qu'il est ailleurs. Et qu'il ne commentera pas la triste performance de son fils. Pourquoi le ferait-il? Si ça se trouve, il s'estime non qualifié pour le faire. Et fiston aussi – après tout, ça fait des années qu'on nous répète partout que les hommes sont des nonos, des moins que rien, des zéros... Pendant ce temps, la mère dit trouver ça plus difficile qu'avant: « La communication passe plus. Quand il est ici, c'est cinq minutes à la table, puis c'est les amis. » Il ne tient plus en place à la maison, il ne tient plus en place à l'école.  
  
          Il fallait voir aussi les jeunes garçons bailler aux corneilles sur les bancs d'école. Il fallait les voir s'étirer à se déboîter les épaules ou s'étaler sur leur pupitre pendant que la prof donnait sa matière... Visiblement désintéressés. On a beaucoup fait état du grand nombre de femmes à l'école, mais très peu de l'approche pédagogique privilégiée dans nos écoles. La même, à la grandeur de la province! Imposée par en haut par le ministère de l'Éducation et la Centrale des syndicats du Québec. Peut-être que ce sont les profs et leur façon de faire qui déplaisent tant aux garçons? 
  
     « On a beaucoup fait état du grand nombre de femmes à l'école, mais très peu de l'approche pédagogique privilégiée dans nos écoles. La même, à la grandeur de la province! Imposée par en haut par le ministère de l'Éducation et la Centrale des syndicats du Québec. »
 
          Réjean Breton, professeur à l'Université Laval et auteur du livre Les monopoles syndicaux dans nos écoles et dans nos villes, écrivait ces quelques lignes en 1999 dans le QL, « Actuellement, les bons professeurs [...] sont noyés dans un système d'éducation impersonnel qui ne tient aucun compte des qualités et des défauts des enseignants en chair et en os que l'on trouve dans les salles de cours. La convention collective, la loi en éducation, impose la règle du commun dénominateur, de la standardisation: tout le monde il est égal, tout le monde il est pareil. Selon cette loi qui a cours en éducation, tous les profs se valent une fois entrés dans le système. Ils sont interchangeables. Subitement, par une opération de l'esprit de la convention collective, il n'y a plus de professeurs médiocres qui en côtoient d'excellents; miraculeusement, la règle de l'ancienneté aplanit les écarts injustes de compétence et de motivation. La convention collective vient corriger les injustices de cette vilaine mère nature qui n'a pas eu ce réflexe syndicaliste de nous faire tous égaux(4). » 
  
          Pensez-y, durant toutes vos années d'études, combien de bons professeurs avez-vous eus? Combien vous ont assez marqué pour que vous vous souveniez d'eux aujourd'hui? Trois, quatre? Je me souviens d'une vieille institutrice remarquable au primaire (j'étais son chou-chou, ça aide), d'un enseignant de français au secondaire (il avait le don de rendre ça intéressant), et de deux profs à l'université (un Belge excentrique et un passionné du téléroman), mais pour le reste, j'ai effectivement eu des tas de profs interchangeables. Peut-être qu'il est là aussi le problème? Peut-être que les filles ont une plus grande endurance à l'ennui que les garçons? Peut-être réussissent-elles mieux à composer avec la médiocrité qu'eux? 
  
          « Le bon prof, c'est d'abord un excellent communicateur, poursuit M. Breton. Qui adore la matière qu'il enseigne. Le bon prof de français est un passionné de la langue, qui ne se fatigue pas d'en parler, qui cherche par tous les moyens à faire comprendre aux jeunes qu'ils pourront d'autant mieux communiquer avec les autres qu'ils posséderont leur langue, qu'ils auront développé une forte capacité d'expression orale et écrite. Un très bon prof ne peut pas ne pas être passionné. Il ne peut pas être ennuyant. S'il l'est, ça veut dire qu'il n'est pas bon communicateur, auquel cas on ne doit pas lui permettre d'enseigner à nos jeunes du primaire qui ont le droit absolu à un départ de qualité dans l'univers des connaissances. » 
  
          Dans le documentaire diffusé à Télé-Québec, une enseignante de français se plaignait de ne plus avoir assez de temps pour lire parce qu'elle devait en consacrer trop à préparer des évaluations et à remplir de la paperasse. Elle disait qu'il lui est impossible de communiquer une passion comme celle de la lecture à ses élèves tout en suivant la structure hyperrigide du programme du ministère. Et que nulle part d'ailleurs, il était écrit dans le programme du ministère qu'il fallait tenter de transmettre cet amour de la lecture aux étudiants... 
  
          Les enseignants sont devenus des bureaucrates qui donnent souvent l'impression d'être davantage préoccupés par les structures de leur programme pédagogique, par les réformes scolaires imposées à la sauvette, et par le renouvellement de leur convention collective béton, que par le degré de satisfaction de leurs élèves. Si les jeunes gars décrochent, c'est peut-être parce qu'ils détestent l'approche pédagogique qu'on leur impose et qu'ils sont tannés de passer leurs journées en compagnie de fonctionnaires? Leurs journées! Que dis-je, leur vie! 
  
Du berceau au tombeau 
  
          Prenez le cheminement type d'un enfant. Au centre de la petite enfance et à la maternelle, des « éducatrices à l'enfance » qualifiées et syndiquées l'initient à des jeux « socialement acceptables »(5). Au primaire, des enseignantes syndiquées lui apprennent à lire, à écrire, à calculer et à remarquer les inégalités sociales dans le monde. Au secondaire et au collégial – s'il se rend jusque-là –, des enseignants syndiqués, gauchistes et anti-capitalistes lui apprennent à se méfier de l'économie de marché, et à haïr McDonald's et les Américains. Durant et/ou après, les médias syndiqués, et pour une très grande part de gauche, se chargent de parfaire son éducation en multipliant les reportages sur le café équitable, le droit au logement, à l'emploi, ou à je ne sais quoi, les bienfaits de l'interventionnisme, etc. L'État, du berceau au tombeau.  
  
          Sa mère et son père, de leur côté, lorsqu'ils ne sont pas pris dans un embouteillage en chemin vers le boulot, ou au bureau, se disent: toutes ces personnes compétentes prennent soin de fiston, inutile de s'en faire. Toutes ces personnes attentionnées lui apprennent à vivre, inutile de le faire. Ce sentiment de confiance est renforcé le soir, notamment, lorsqu'ils regardent la télé et qu'ils voient défiler toutes les publicités gouvernementales au petit écran: fiston est définitivement entre de bonnes mains. Le gouvernement s'occupe de lui – et de nous, par le fait même. 
  
          Ou le matin, lorsqu'ils ouvrent le journal et qu'ils tombent sur une pub gouvernementale presque pleine page qui consiste en tout et pour tout en un visage de jeune homme (plan serré) sur lequel est superposé le message « À ton âge, t'es assez grand pour te débrouiller. » suivi du conseil de l'État-ami: « Ce n'est pas toujours évident, mais on peut s'arranger pour trouver de l'aide. Pour connaître les ressources disponibles, consultez le guide Au service de la jeunesse que vous recevrez à la maison(6). » Vous avez des questions, ne dérangez pas vos parents! Consultez le guide! 
  
          Les ressources, l'aide, c'est bien beau, sauf que fiston veut-il vraiment se faire élever par des fonctionnaires? Veut-il vraiment apprendre à vivre par l'entremise de psycho-éducateurs et/ou d'intervenantes sociales? N'aimerait-il pas mieux « se dépasser » pour ses propres parents plutôt que pour de quelconques « personnes signifiantes » payées pour s'occuper de lui? Pédagogies différenciées, approches concertées, non-mixité, comportements sexués, courbes statistiques... imaginez vous faire parler de la sorte à longueur de journée. De quoi décrocher! 
  
          Depuis l'avènement ici bas de l'État-Sauveur (grand frère successeur de Jésus, « ton chum en haut! »), les parents et toute la société en général en sont venus à se dire: « ceci n'est pas de mon ressort ». Il y a un problème? L'État s'en occupe. Nos enfants éprouvent des difficultés à l'école? L'État concocte des programmes et des campagnes publicitaires. Nos enfants veulent décrocher? L'État met en place toujours plus de programmes. Tout cet interventionnisme à la sauce égalitariste d'où la compétition et l'excellence ont complètement été évacuées – question de ne pas trop brusquer les p'tits! Il ne faut pas qu'ils se sentent rejetés ou jugés. Ils doivent bien se sentir dans leur peau. Avoir une haute estime de soi... 
  
          Mais si tout le monde est égal et qu'il n'y a plus de place pour les « bons » et les « moins bons » dans notre sociale-démocratie certifiée « Québec », pourquoi se forcer? Doit-on se surprendre justement de voir que l'effort n'a plus tout à coup l'attrait qu'il avait auprès des jeunes? À ce sujet, l'un des commentaires les plus pertinents dans le documentaire d'Hélène Pichette et Louise Lemelin est venu de Daniel Pennac, écrivain français (La fée carabine, La petite marchande de prose...) qui a lui-même enseigné durant 25 ans: 
              L'école est le dernier lieu social où l'on demande à un enfant de faire un effort pour acquérir quelque chose. Ce quelque chose, c'est du savoir. Là, il ne peut pas faire autre chose que produire un effort. C'est le dernier lieu social. Alors évidemment, il trouve que c'est scandaleux! L'effort qu'on lui demande de produire à l'école lui paraît tout à coup incroyablement démesuré par rapport à la facilité de la vie hors de l'école. Et la disproportion entre ce lieu où tout d'un coup il faut se concentrer, tout d'un coup il faut se taire, tout d'un coup il faut se débrancher [retirer son casque d'écoute], tout d'un coup il ne faut plus vivre sous perfusion, tout d'un coup on est entièrement responsable et de ce qu'on fait, et de ce qu'on échoue, lui paraît un lieu formidablement coercitif. Par rapport à tout le reste.
          Sans vouloir « renvoyer les femmes dans leur cuisine »(7), ne serait-il pas temps de revoir certaines choses? Ne serait-il pas temps de rendre quelques responsabilités aux parents? De cesser d'encourager l'éclatement de la famille avec toutes sortes de mesures pro-femmes? Ne serait-il pas temps de cesser de voir dans la compétition une lutte dans laquelle il n'y a que des perdants? Dans la nouvelle économie du savoir et de l'information, l'éducation est un must. Ça va prendre plus que des campagnes de publicités motivantes pour faire en sorte que les garçons restent à l'école. 
  
 
1. Agnès Gruda, « L'école québécoise a lâché les garçons? », La Presse, 4 octobre 2002, p. A-3.  >>
2. Pierre Foglia, « Pauvres ti-pits », La Presse, 8 octobre 2002.  >>
3. Nathalie Petrowski, « Faut voir la concurrence! », La Presse, 9 octobre 2002.  >>
4. Réjean Breton, « Permanence syndicale vs qualité de l'éducation », le QL, 23 octobre 1999, p. 8.  >>
5. Le 14 octobre à La tribune du Québec, une émission radio de Radio-Canada, une auditrice expliquait qu'elle avait déjà dirigé une garderie sans but lucratif où la tendance était d'empêcher aux petits garçons de faire des épées ou des pistolets avec leurs blocs Lego parce que c'est pas beau...  >>
6. Divisé en 5 grands thèmes (« Études », « Travail, argent, droits », « Pour être bien dans sa peau », « Voyages et projets », « Engagement social et communautaire »), on y aborde des questions comme: « Où est-ce que je peux apprendre à gérer mon budget? » « Mes parents ont-ils des responsabilités financières à mon endroit? » « J'élève seule mon fils de trois ans. À quelle aide ai-je droit? » « Comment est-ce que je peux faire ma part pour contribuer à une société meilleure? » – à cette dernière, on répond: « En ne considérant pas uniquement tes propres intérêts, en faisant ta part, comme citoyen (n'oublie pas que tu votes!), pour la démocratie, la justice et une société plus équitable. Ce n'est pas toujours nécessaire de voir très loin: le monde est ici! » Alors milite mon ti-pit! Implique-toi et assures-nous de l'emploi!  >>
7. Phrase clé que les féministes brandissent à qui mieux-mieux pour clore tout débat qui ne va pas dans le sens de leurs revendications ou de leur société idéale.  >>
 
 
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