Hélène Pichette et Louise Lemelin avaient sans doute ces
chiffres en tête lorsqu'elles ont réalisé le documentaire
Que se passe-t-il avec nos garçons? sur la sous-performance
des garçons à l'école. Depuis sa diffusion, le 7 octobre
à Télé-Québec, plusieurs se sont prononcés
sur la chose. Comment expliquer que dans notre Belle Province, le «
sexe fort » décroche plus facilement du système
public d'éducation que le « sexe faible »?
Sacré
Charlemagne!
« Le garçon qui s'exprime de façon agressive
passe pour un violent et les comportements violents ont été
dramatisés(1).
» Selon l'ex-directeur de l'ancienne
Commission des écoles catholiques de Montréal, Yves Archambault,
l'école répond mal aux besoins des garçons parce qu'elle
stigmatise ceux qui ne tiennent pas en place, ceux qui parlent trop fort,
ceux qui s'empoignent dans les corridors.
Des écoles interdisent la « tag » durant
la récréation parce qu'elle incite à la bousculade
et est donc jugée non sécuritaire. D'autres proscrivent le
ballon chasseur, parce qu'il s'agit d'un jeu violent dans lequel les joueurs
sont appelés à « tuer » leurs adversaires.
Certaines interdisent la glissade sur les bancs de neige, parce que jugée
trop périlleuse... Tout ça, alors que « les
garçons ont besoin de bouger, d'agir, de se bousculer »,
souligne M. Archambault.
Tout comme ces quelques jeux « violents » interdits
dans la cour d'école, la compétition est aussi proscrite
dans les salles de classe. Perçue comme une « valeur
négative », celle-ci a été éliminée
au profit de la collaboration et de l'entraide... Mais « les
garçons carburent à la compétition! »
Qu'à cela ne tienne, ils n'ont qu'à se taire et à
se concentrer – comme les filles.
Le retraité, l'un des rares hommes à remettre en question
l'efficacité du système d'éducation dans le documentaire
en question, explique la sous-performance des garçons à l'école
par les valeurs féminines (respect, soumission, propreté)
véhiculées par l'école et le manque flagrant de modèles
masculins dans la classe. Au lendemain de sa diffusion, c'est ce dernier
point que les commentateurs ont retenu.
Un
gars, une fille
« Comme ça, si les garçons haïssent
l'école, c'est parce qu'ils ont eu des éducatrices au lieu
d'éducateurs à la garderie, des institutrices au lieu d'instituteurs
à l'élémentaire, et que leur prof de français
au secondaire est une femme et que Madame Bovary non plus n'est pas un
grand modèle masculin. » C'est ce qu'écrivait
Pierre Foglia de La Presse dans une chronique intitulée «
Pauvres ti-pits »(2).
Que se passe-t-il avec nos garçons? Il résume ainsi, de façon
caricaturale, la réponse des experts: « vos garçons
détestent l'école parce que, à l'école, on
essaie de leur apprendre à tricoter comme si c'était des
filles, au lieu de les laisser jouer au football. »
Et de rajouter « C'est peut-être un peu vrai,
mais ça m'énarve comme réponse. C'est peut-être
un peu vrai, mais c'est beaucoup faux aussi. »
Le surlendemain, sa collègue Nathalie Petrowski écrivait:
« il y a très certainement la mainmise qu'exercent
les femmes sur l'école (surtout l'école primaire), où
elles sont seules en scène pour imposer des valeurs parfois roses
et lénifiantes qui empêchent les ti-pits de lâcher leur
fou, d'arracher la tête de leurs camarades et de saccager l'école
façon Terminator. Mais s'est-on demandé comment cette
hégémonie féminine s'est imposée?(3)
»
Et de répondre que c'est parce que « le métier
d'enseignant au primaire n'est pas assez valorisant ni assez bien payé
pour ces messieurs qui ont en général mieux à faire.
» Et que « les hommes qui rêvent
d'enseigner au primaire n'osent pas le faire, de peur de passer pour des
losers ou, pire encore, des pédophiles. »
Hmmm... La pédophilie n'est pourtant pas une préoccupation
de tous les instants au Québec, mais bon. Je peux me tromper.
Durant les jours qui ont suivi, plusieurs femmes (et hommes roses) ont
aussi clamé que ce n'est pas de la faute des femmes si les gars
ont de la difficulté à l'école, que les femmes ne
sont pas responsables de tous les maux qui affligent la société,
et que le combat pour la reconnaissance de la femme doit se poursuivre.
À défaut de quoi, elle risque de perdre tous les acquis durement
gagnés au cours des 40 dernières années. So-so-so-Solidarité!
Sans vouloir prendre le parti des féministes – loin de moi cette
idée! –, la grande place qu'occupent les femmes dans
le réseau de l'éducation est un faux débat. C'est
l'arbre qui cache la forêt. Il y a toujours eu plus de femmes dans
nos écoles et plein de garçons ont très bien réussi
dans la vie. Ce n'est pas le trop grand nombre de femmes qui est le problème
ici, ce serait plutôt la féminisation de la société
qui l'est. Féminisation qui prend forme, faut-il le rappeler, à
force de décisions prises puis imposées surtout par des hommes.
Et si l'on s'attardait à ce qui a changé dans nos vies depuis
la mythique Révolution tranquille? Trois éléments
sautent immédiatement à l'esprit: les structures familiales
ont éclaté, l'école a passé aux mains des syndiquées,
et l'État s'est immiscé dans les moindres recoins de nos
vies privées. |
|
Depuis
la Révolution
En très peu de temps, nous sommes passés d'une structure
familiale père/mère/enfants à des structures familiales
mère/enfant, mère/mère/enfant, mère/chum/enfant,
père/blonde/enfant (quoique plus rare) et père/père/enfant
(encore plus rare) dans lesquelles les enfants sont beaucoup plus laissés
à eux-mêmes et ne font plus affaire, bien souvent, qu'avec
un seul parent à la fois. Comme les pères n'obtiennent presque
jamais la garde des enfants, ce sont les mères qui héritent
de la difficile tâche de surveiller les études de fiston.
Il fallait voir l'un des étudiants-vedettes du documentaire expliquer
à sa mère la chute de ses notes. Un mauvais moment à
passer certes, mais rien de traumatisant à comparer à mes
« dévoilements » de bulletins! Jamais je
n'aurais rêvé m'en sortir aussi facilement. «
Comment ça se fait que tu baisses comme ça?
» « Parce que c'est plus dur! »
« Mais c'est ta dernière année, il me
semble que c'est important. » « Ben
là... c'est pas grave mom. C'est des belles notes ça!
N'importe qui serait heureux d'avoir ces notes-là! »
« Écoute, c'est à toi à prendre
ça sérieusement. T'es en secondaire 5 tu sais... C'est ton
dernier bulletin ça! »
Pas de père à 1000 kilomètres à la ronde. On
apprend aux hasards des commentaires de la mère qu'elle s'entend
toutefois bien avec « son père ». Mais
qu'il est ailleurs. Et qu'il ne commentera pas la triste performance de
son fils. Pourquoi le ferait-il? Si ça se trouve, il s'estime non
qualifié pour le faire. Et fiston aussi – après tout, ça
fait des années qu'on nous répète partout que
les hommes sont des nonos, des moins que rien, des zéros... Pendant
ce temps, la mère dit trouver ça plus difficile qu'avant:
« La communication passe plus. Quand il est ici, c'est
cinq minutes à la table, puis c'est les amis. »
Il ne tient plus en place à la maison, il ne tient plus en place
à l'école.
Il fallait voir aussi les jeunes garçons bailler aux corneilles
sur les bancs d'école. Il fallait les voir s'étirer à
se déboîter les épaules ou s'étaler sur leur
pupitre pendant que la prof donnait sa matière... Visiblement désintéressés.
On a beaucoup fait état du grand nombre de femmes à l'école,
mais très peu de l'approche pédagogique privilégiée
dans nos écoles. La même, à la grandeur de la province!
Imposée par en haut par le ministère de l'Éducation
et la Centrale des syndicats du Québec. Peut-être que ce sont
les profs et leur façon de faire qui déplaisent tant aux
garçons?
« On a beaucoup fait état du grand nombre de femmes à
l'école, mais très peu de l'approche pédagogique privilégiée
dans nos écoles. La même, à la grandeur de la province!
Imposée par en haut par le ministère de l'Éducation
et la Centrale des syndicats du Québec. » |
|
Réjean Breton, professeur à l'Université Laval et
auteur du livre Les monopoles syndicaux dans nos écoles et dans
nos villes, écrivait ces quelques lignes en 1999 dans le QL,
« Actuellement, les bons professeurs [...] sont noyés
dans un système d'éducation impersonnel qui ne tient aucun
compte des qualités et des défauts des enseignants en chair
et en os que l'on trouve dans les salles de cours. La convention collective,
la loi en éducation, impose la règle du commun dénominateur,
de la standardisation: tout le monde il est égal, tout le monde
il est pareil. Selon cette loi qui a cours en éducation, tous les
profs se valent une fois entrés dans le système. Ils sont
interchangeables. Subitement, par une opération de l'esprit de la
convention collective, il n'y a plus de professeurs médiocres qui
en côtoient d'excellents; miraculeusement, la règle de l'ancienneté
aplanit les écarts injustes de compétence et de motivation.
La convention collective vient corriger les injustices de cette vilaine
mère nature qui n'a pas eu ce réflexe syndicaliste de nous
faire tous égaux(4).
»
Pensez-y, durant toutes vos années d'études, combien de
bons professeurs avez-vous eus? Combien vous ont assez marqué
pour que vous vous souveniez d'eux aujourd'hui? Trois, quatre? Je me souviens
d'une vieille institutrice remarquable au primaire (j'étais son
chou-chou, ça aide), d'un enseignant de français au secondaire
(il avait le don de rendre ça intéressant), et de deux profs
à l'université (un Belge excentrique et un passionné
du téléroman), mais pour le reste, j'ai effectivement eu
des tas de profs interchangeables. Peut-être qu'il est là
aussi le problème? Peut-être que les filles ont une plus grande
endurance à l'ennui que les garçons? Peut-être réussissent-elles
mieux à composer avec la médiocrité qu'eux?
« Le bon prof, c'est d'abord un excellent communicateur,
poursuit M. Breton. Qui adore la matière qu'il enseigne. Le bon
prof de français est un passionné de la langue, qui ne se
fatigue pas d'en parler, qui cherche par tous les moyens à faire
comprendre aux jeunes qu'ils pourront d'autant mieux communiquer avec les
autres qu'ils posséderont leur langue, qu'ils auront développé
une forte capacité d'expression orale et écrite. Un très
bon prof ne peut pas ne pas être passionné. Il ne peut pas
être ennuyant. S'il l'est, ça veut dire qu'il n'est pas bon
communicateur, auquel cas on ne doit pas lui permettre d'enseigner à
nos jeunes du primaire qui ont le droit absolu à un départ
de qualité dans l'univers des connaissances. »
Dans le documentaire diffusé à Télé-Québec,
une enseignante de français se plaignait de ne plus avoir assez
de temps pour lire parce qu'elle devait en consacrer trop à préparer
des évaluations et à remplir de la paperasse. Elle disait
qu'il lui est impossible de communiquer une passion comme celle de la lecture
à ses élèves tout en suivant la structure hyperrigide
du programme du ministère. Et que nulle part d'ailleurs, il était
écrit dans le programme du ministère qu'il fallait tenter
de transmettre cet amour de la lecture aux étudiants...
Les enseignants sont devenus des bureaucrates qui donnent souvent l'impression
d'être davantage préoccupés par les structures de leur
programme pédagogique, par les réformes scolaires imposées
à la sauvette, et par le renouvellement de leur convention collective
béton, que par le degré de satisfaction de leurs élèves.
Si les jeunes gars décrochent, c'est peut-être parce qu'ils
détestent l'approche pédagogique qu'on leur impose et qu'ils
sont tannés de passer leurs journées en compagnie de fonctionnaires?
Leurs journées! Que dis-je, leur vie!
Du
berceau au tombeau
Prenez le cheminement type d'un enfant. Au centre de la petite enfance
et à la maternelle, des « éducatrices
à l'enfance » qualifiées et syndiquées
l'initient à des jeux « socialement acceptables
»(5).
Au primaire, des enseignantes syndiquées lui apprennent à
lire, à écrire, à calculer et à remarquer
les inégalités sociales dans le monde. Au secondaire et au
collégial – s'il se rend jusque-là –, des enseignants syndiqués,
gauchistes et anti-capitalistes lui apprennent à se méfier
de l'économie de marché, et à haïr McDonald's
et les Américains. Durant et/ou après, les médias
syndiqués, et pour une très grande part de gauche, se chargent
de parfaire son éducation en multipliant les reportages sur le café
équitable, le droit au logement, à l'emploi, ou à
je ne sais quoi, les bienfaits de l'interventionnisme, etc. L'État,
du berceau au tombeau.
Sa mère et son père, de leur côté, lorsqu'ils
ne sont pas pris dans un embouteillage en chemin vers le boulot, ou au
bureau, se disent: toutes ces personnes compétentes prennent soin
de fiston, inutile de s'en faire. Toutes ces personnes attentionnées
lui apprennent à vivre, inutile de le faire. Ce sentiment
de confiance est renforcé le soir, notamment, lorsqu'ils regardent
la télé et qu'ils voient défiler toutes les publicités
gouvernementales au petit écran: fiston est définitivement
entre de bonnes mains. Le gouvernement s'occupe de lui – et de nous, par
le fait même.
Ou le matin, lorsqu'ils ouvrent le journal et qu'ils tombent sur une pub
gouvernementale presque pleine page qui consiste en tout et pour tout en
un visage de jeune homme (plan serré) sur lequel est superposé
le message « À ton âge, t'es assez grand
pour te débrouiller. » suivi du conseil de l'État-ami:
« Ce n'est pas toujours évident, mais on peut
s'arranger pour trouver de l'aide. Pour connaître les ressources
disponibles, consultez le guide Au service de la jeunesse que vous
recevrez à la maison(6).
» Vous avez des questions, ne dérangez pas vos parents! Consultez
le guide!
Les ressources, l'aide, c'est bien beau, sauf que fiston veut-il vraiment
se faire élever par des fonctionnaires? Veut-il vraiment apprendre
à vivre par l'entremise de psycho-éducateurs et/ou d'intervenantes
sociales? N'aimerait-il pas mieux « se dépasser
» pour ses propres parents plutôt que pour de quelconques
« personnes signifiantes » payées
pour s'occuper de lui? Pédagogies différenciées, approches
concertées, non-mixité, comportements sexués, courbes
statistiques... imaginez vous faire parler de la sorte à longueur
de journée. De quoi décrocher!
Depuis l'avènement ici bas de l'État-Sauveur (grand frère
successeur de Jésus, « ton chum en haut!
»), les parents et toute la société en général
en sont venus à se dire: « ceci n'est pas de
mon ressort ». Il y a un problème? L'État
s'en occupe. Nos enfants éprouvent des difficultés à
l'école? L'État concocte des programmes et des campagnes
publicitaires. Nos enfants veulent décrocher? L'État met
en place toujours plus de programmes. Tout cet interventionnisme à
la sauce égalitariste d'où la compétition et l'excellence
ont complètement été évacuées – question
de ne pas trop brusquer les p'tits! Il ne faut pas qu'ils se sentent rejetés
ou jugés. Ils doivent bien se sentir dans leur peau. Avoir une haute
estime de soi...
Mais si tout le monde est égal et qu'il n'y a plus de place pour
les « bons » et les « moins bons » dans notre sociale-démocratie
certifiée « Québec », pourquoi se
forcer? Doit-on se surprendre justement de voir que l'effort n'a plus tout
à coup l'attrait qu'il avait auprès des jeunes? À
ce sujet, l'un des commentaires les plus pertinents dans le documentaire
d'Hélène Pichette et Louise Lemelin est venu de Daniel Pennac,
écrivain français (La fée carabine, La petite
marchande de prose...) qui a lui-même enseigné durant
25 ans:
L'école est le dernier lieu social où l'on demande à
un enfant de faire un effort pour acquérir quelque chose. Ce quelque
chose, c'est du savoir. Là, il ne peut pas faire autre chose que
produire un effort. C'est le dernier lieu social. Alors évidemment,
il trouve que c'est scandaleux! L'effort qu'on lui demande de produire
à l'école lui paraît tout à coup incroyablement
démesuré par rapport à la facilité de la vie
hors de l'école. Et la disproportion entre ce lieu où tout
d'un coup il faut se concentrer, tout d'un coup il faut se taire, tout
d'un coup il faut se débrancher [retirer son casque d'écoute],
tout d'un coup il ne faut plus vivre sous perfusion, tout d'un coup on
est entièrement responsable et de ce qu'on fait, et de ce qu'on
échoue, lui paraît un lieu formidablement coercitif. Par rapport
à tout le reste.
Sans vouloir « renvoyer les femmes dans leur cuisine
»(7),
ne serait-il pas temps de revoir certaines choses? Ne serait-il pas temps
de rendre quelques responsabilités aux parents? De cesser d'encourager
l'éclatement de la famille avec toutes sortes de mesures pro-femmes?
Ne serait-il pas temps de cesser de voir dans la compétition une
lutte dans laquelle il n'y a que des perdants? Dans la nouvelle économie
du savoir et de l'information, l'éducation est un must. Ça
va prendre plus que des campagnes de publicités motivantes pour
faire en sorte que les garçons restent à l'école.
1.
Agnès Gruda, « L'école québécoise
a lâché les garçons? », La Presse,
4 octobre 2002, p. A-3. >> |
2.
Pierre Foglia, « Pauvres
ti-pits », La Presse, 8 octobre 2002. >> |
3.
Nathalie Petrowski, « Faut
voir la concurrence! », La Presse, 9 octobre 2002.
>> |
4.
Réjean Breton, « Permanence syndicale
vs qualité de l'éducation », le QL,
23 octobre 1999, p. 8. >> |
5.
Le 14 octobre à La tribune du Québec, une émission
radio de Radio-Canada, une auditrice expliquait qu'elle avait déjà
dirigé une garderie sans but lucratif où la tendance était
d'empêcher aux petits garçons de faire des épées
ou des pistolets avec leurs blocs Lego parce que c'est pas beau...
>> |
6.
Divisé en 5 grands thèmes (« Études »,
« Travail, argent, droits », « Pour être bien dans
sa peau », « Voyages et projets », «
Engagement social et communautaire »), on y aborde
des questions comme: « Où est-ce que je peux
apprendre à gérer mon budget? » «
Mes parents ont-ils des responsabilités financières
à mon endroit? » « J'élève
seule mon fils de trois ans. À quelle aide ai-je droit? »
« Comment est-ce que je peux faire ma part pour contribuer
à une société meilleure? » – à
cette dernière, on répond: « En ne considérant
pas uniquement tes propres intérêts, en faisant ta part, comme
citoyen (n'oublie pas que tu votes!), pour la démocratie, la justice
et une société plus équitable. Ce n'est pas toujours
nécessaire de voir très loin: le monde est ici! »
Alors milite mon ti-pit! Implique-toi et assures-nous de l'emploi!
>> |
7.
Phrase clé que les féministes brandissent à qui mieux-mieux
pour clore tout débat qui ne va pas dans le sens de leurs revendications
ou de leur société idéale. >> |
|