Montréal,
le 7 mars 1998 |
Numéro
1
|
(page 3)
page précédente
Vos
commentaires
COURRIER
DES LECTEURS
Votre numéro-pilote
est superbe. J'ai trouvé les articles hautement intéressants,
bien écrits et informatifs. Félicitations.
Jennifer Robinson
Associate Editor
The Gazette
jrobinso@thegazette.southam.ca
***
Un média vraiment
libre et éclairé qui ne poursuit pas d'agenda non divulgué
et qui a les deux pieds sur terre!
Baxter D. Laporte
baxter@total.net
***
Félicitations
pour votre travail et j'ai hâte de lire le prochain numéro...
Bravo de dire tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas.
Claude Fortier
clafor@netrover.com
Vous n'êtes
pas d'accord avec le contenu d'un article? Vous avez une opinion à
partager? Vous voulez dénoncer une autre stupidité proférée
par nos élites nationalo-étatistes?
LE QUÉBÉCOIS
LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes et écrites
convenablement. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence.
We also accept letters in English.
|
|
NOUVELLES
BRÈVES
BYE BYE JOHNSON
Le chef d'un parti politique québécois, qui avait eu la responsabilité
des plus importants déficits budgétaires de l'histoire du
Québec alors qu'il tenait les cordons de la bourse dans le gouvernement
Bourassa, a donné sa démission cette semaine. Le chef d'un
petit parti fédéral, qui avait lui aussi participé
à l'élaboration des plus importants déficits de l'histoire
canadienne alors qu'il était ministre dans le gouvernement Mulroney,
est pressenti pour le remplacer. Paraît qu'il pourrait sauver le
pays. Si lui n'entre pas dans la course, d'autres petits politiciens de
province, tous aussi nationalistes, pleurnichards et dépensiers
les uns que les autres, se feront la lutte.
Comme libertariens, devrait-on se préoccuper de ces historiques
événements?
MÊME SANS DÉFICIT,
OTTAWA CONTINUE À
NOUS
SIPHONNER
On l'a assez entendu, Paul Martin a réussi à éliminer
le décifit fédéral. Mais le Léviathan fédéral
n'est pas vaincu, loin de là. On vient simplement de mettre fin
à l'une des plus profondes stupidités entretenues par toute
la classe politique pendant deux décennies, l'idée qu'on
peut s'enrichir en s'endettant toujours plus, grâce à «
l'effet multiplicateur » des dépenses
sur l'économie.
En réalité, le Léviathan continue de grossir et de
siphonner la richesse créée par les Canadiens. Il y a une
colonne beaucoup plus pertinente que celle du déficit dans les tableaux
du budget Martin, celle des recettes budgétaires, c'est-à-dire
tous les types de revenus – taxes, impôts personnels, tarifs, etc.
– que le gouvernement nous retire. Ces recettes se chiffraient à
116 milliards de dollars en 1993-94. Elles étaient cette année
à 141 et grimperont à 155 milliards $ en 1999-2000.
Qu'on y réfléchisse bien: UN BOND DE 33% EN SIX ANS DANS
LES REVENUS DE L'ÉTAT FÉDÉRAL! Pendant ce temps, nos
pleurnichards gauchistes déplorent que l'État coupe partout,
se retire de tout, et que le « capitalisme sauvage
» soit en voie de détruire le pays. Hello? Earth
calling?
REVENU CANADA S'ATTAQUE
AUX SQUEEGEES
Dans son implacable lutte contre les affres du marché noir, Revenu
Canada a décidé de s'attaquer aux squeegees qui nettoient
les vitres de chars à Calgary et qui ne paient pas d'impôt.
Selon un porte-parole du ministère, Gordon Luchia, «
Ils doivent déclarer tous leurs types de revenus, y compris
les pourboires. Les gens doivent comptabiliser leurs revenus et leurs dépenses
convenablement sur leur déclaration d'impôt. »
Une source qui souhaite garder l'anonymat à Revenu Canada a par
ailleurs indiqué au QL que les sbires du fisc comptent maintenant
s'attaquer aux quêteux qui ne déclarent pas leurs dons, de
même qu'aux écureuils et aux pigeons qui acceptent illégalement
de la nourriture dans les parcs.
(Calgary Sun)
LES URGENCES,
TOUJOURS BONDÉES
Notre éditorial dans l'édition-pilote
d'il y a deux semaines sur le virage ambulatoire et le docteur Chaoulli,
écrit en novembre dernier, l'affirmait déjà: il n'y
aura pas de solution bureaucratique à un problème bureaucratique,
celui de l'engorgement des urgences dans les hôpitaux.
Mais l'histoire ne fait que se répéter ici. Le ministre de
la Santé Jean Rochon, en réaction à une crise exceptionnelle
et à la mort d'une patiente en attente de voir un médecin
à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, a annoncé en grande
pompe le 16 février une série de mesures-chocs pour remédier
à la situation. Grâce à la naïveté des
médias montréalais, toujours prêts à gober l'idée
que des « mesures d'urgence » décrétées
par un politicien ou un fonctionnaire quelconque puissent régler
quoi que ce soit, on a cru pendant quelques jours que le problème
se résorbait.
Deux semaines plus tard, la Régie régionale de la santé
de Montréal a tenu des audiences publiques pour faire le point sur
cette question. Constat général: le problème existe
toujours, les engorgements recommencent, et tout un chacun réclame
d'autres mesures plus musclées du ministre. Les souris qui trouvent
des bouts de fromage dans les labyrinthes apprennent plus vite que ça! |
LE SPCUM ET LES MÉDIAS
FONT UNE JOB DE CUL
La police de la CUM a fait une descente remarquée la semaine dernière
au bar montréalais l'Orage, où un club d'échangistes
se rencontraient pour établir des liens intimes. La police affirme
que les locaux dans les étages supérieurs, où les
liens nouvellement créés s'approfondissaient, n'étaient
pas un endroit privé mais bien une partie du bar, ce qui en ferait
techniquement une maison de débauche.
Dans sa grande sagesse en effet, le législateur permet de faire
des partouzes dans l'intimité de sa demeure, mais interdit toute
démarche formellement organisée pour réunir les participants.
Selon des victimes qui ont dénoncé l'affaire à la
radio le lendemain, journalistes et caméras étaient sur place,
et ont pénétré dans l'établissement, en même
temps que la police au tout début de l'opération. S'il s'agit
effectivement de locaux privés – et même si ce n'était
pas le cas! –, voilà un autre bon exemple d'une presse sans aucun
sens de l'éthique journalistique, qui viole l'intimité d'autrui
et piétine le droit à la vie privée, dans le seul
but de faire une manchette sensationnaliste.
Le SPCUM a par ailleurs poursuivi son opération de nettoyage des
moeurs plus tard cette semaine en s'attaquant aux bars de «
danses à 10$ », à la suite d'un
jugement en Cour d'appel du Québec qui maintient qu'il s'agit de
prostitution.
On peut se sentir en sécurité à Montréal: nos
policiers s'occupent enfin des vrais criminels!
|