Montréal,
le 21 mars 1998 |
Numéro
3
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Vos
commentaires
COURRIER
DES LECTEURS
Bonjour à votre
équipe. Un petit mot en passant pour vous féliciter d'avoir
eu l'idée merveilleuse de publier ce cybermagazine. J'adore le
ton adopté, les débats que vous
analysez et, comble de bonheur, vos béquilles sont tout simplement
sublimes!! Au plaisir de vous lire chaque semaine.
Merci et longue vie à votre cybermagazine!
Sophie Bélanger
soph.frank@sympatico.ca
Vous n'êtes
pas d'accord avec le contenu d'un article? Vous avez une opinion à
partager? Vous voulez dénoncer une autre stupidité proférée
par nos élites nationalo-étatistes?
LE QUÉBÉCOIS
LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes et écrites
convenablement. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence.
We also accept letters in English.
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NOUVELLES
BRÈVES
ARGUMENTS FUMEUX
Une étude de l'Organisation mondiale de la santé conclut
qu'il n'existe aucun lien entre l'inhalation régulière de
fumée secondaire et le cancer du poumon. Il s'agit d'une des plus
importantes études jamais entreprises sur ce phénomène,
impliquant 25 chercheurs dans sept pays européens.
L'OMS a d'abord tenté de passer ces résultats sous silence,
en en publiant uniquement un bref aperçu de trois paragraphes enterrés
dans un épais document. On soupçonne que le gouvernement
américain, qui est l'une des principales sources de financement
de l'organisme, aurait fait pression pour qu'on ne fasse pas trop de publicité
à l'étude.
Il s'agit d'une preuve supplémentaire, si besoin était, pour
rejeter les arguments pseudo-scientifiques du mouvement puritain qui cherche
à bannir la fumée dans tous les endroits publics. Le dédain
de la fumée, qui est parfaitement légitime, n'est que cela:
une attitude esthétique, comme le fait de détester le parfum
ou la couleur mauve, pas une préoccupation pour la santé.
Au lieu de persécuter les restaurants, bars et autres commerces,
de même que les fumeurs, sur la base d'une autre fausseté,
les gouvernements devraient laisser chacun décider, de façon
libre et responsable, s'il accepte des clients fumeurs, ou s'il souhaite
fréquenter des endroits où l'on fume.
(The Economist, The
Globe & Mail - Terence Corcoran)
UNE MÉDECINE
POUR LES CONNECTÉS
Les déboires se poursuivent dans la santé, et chaque jour
apporte son lot de nouvelles négatives: manque de médecins
dans la région de Montréal, manque de médecins dans
la région de Lanaudière, manque d'anesthésistes et
reports d'opérations au CHUM, etc.
Les gauchistes qui s'opposent à une privatisation du système
de santé nous répètent toujours la même chose:
« on ne veut pas d'une médecine à deux vitesses, une
pour les riches et une pour les pauvres ». En fait, lorsqu'on socialise
la distribution d'une denrée ou d'un service, on finit toujours
par recréer un nouveau système à deux vitesses. Dans
les pays communistes, les membres du parti avaient accès à
tous les produits de consommation rares que les citoyens ne pouvaient se
procurer qu'en faisant la queue pendant des heures.
C'est le cas aussi pour les soins de santé. Dans un article remarquable
publié ce mois-ci dans Châtelaine, trois médecins
en viennent à la conclusion que seule une privatisation au moins
partielle du régime permettrait d'enrayer la crise. L'un d'eux,
le Dr Jacques Genest, fondateur de l'Institut de recherches cliniques de
Montréal, révèle ce dont tout le monde se doute déjà:
« Si le ministre de la Santé, monsieur Rochon,
était atteint d'angine ou son épouse, d'un cancer du sein,
croyez-vous qu'ils attendraient trois mois? J'appelle la médecine
à deux vitesses que nous avons aujourd'hui la “médecine d'influence”.
Il y a la médecine pour les politiciens, les fonctionnaires et ceux
qui ont un proche médecin, et celle pour les autres: la masse de
gens qui se retrouvent sur les listes d'attente pour une consultation,
un examen particulier ou une chirurgie. » |
ÉVÉNEMENTS
CONFERENCE
The St. Lawrence Institute, a Montreal free-market think tank, will present
a conference by Mr. Kurt Wickman, Fellow of The Timbro Institute,
Sweden, on The Asian Crisis and the Western World,
Thursday, March 26th, 1998, at 7:30 p.m.
Kurt Wickman will provide his perspective on what is happening in the Far
East during the present crisis, and will discuss what the consequences
of this state of affairs will mean for the Western World. Dr. Wickman
brings a wealth of knowledge to this subject, having been an Associate
Professor of Economics at the University of Singapore from 1992 to 1994,
and serving as a Visiting Professor at Chulalongkorn University, Bangkok,
since the Fall of 1997. Dr. Wickman is also the contributor,
with Dr. Chris Lingle, to a new book, The Singapore Puzzle,
as well as other reports, studies and scholarly articles on this and other
economic issues.
Best Western Villa Maria Hotel
3407 Peel, corner Sherbrooke
Third Floor, Room #305
Light refreshments will be served
prior to the lecture.
A voluntary contribution of
5$ from attendees is being suggested.
For more information contact
the Institute's Executive Director, Sid Parkinson,
by telephone 233-8321; fax 489-0312;
or by email sid@stlawrenceinstitute.org
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