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COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITÉ
Selon un sondage
Gallup, les Canadiens sont de plus en plus tolérants envers la possession
de la marijuana. 28% n'y trouvent rien à redire (31% au Québec),
contre 21% en 1985. Par ailleurs, l'appui à la légalisation
pour des raisons médicales monte à 81% des répondants.
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Selon une étude
de l'Association des distillateurs canadiens, la contrebande d'alcool est
plus prospère que jamais au Québec et en Ontario et ferait
perdre plus d'un milliard $ en revenus chaque année aux gouvernements.
La plaque tournante de ce commerce serait la réserve Mohawk d'Akwesasne
qui chevauche New York, le Québec et l'Ontario.
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Selon les dernières
données de Statistique Canada, le Québec a continué
de perdre des citoyens au profit des autres provinces pendant la période
de 1991 à 1996. 69,000 personnes sont arrivées alors que
106,000 sont parties, pour une perte nette de 37,000 citoyens.
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Des groupes communautaires
dénoncent les supermarchés qui, selon eux, n'offriraient
pas d'aussi bons spéciaux au début du mois pour profiter
de cette clientèle captive.
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Le député
réformiste Ian McLelland se dit prêt à siéger
comme indépendant à la Chambre des Communes pour représenter
une coalition potentielle entre le Parti réformiste et le Parti
conservateur. Les tentatives de réunir les deux partis ont jusqu'ici
échoué. M. McLelland espère que son initiative
aura un effet d'entraînement sur ses collègues.
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La société
distincte affiche toujours le taux de suicide le plus élevé
au Canada. Le nombre de Québécois qui se sont suicidés
en 1996 a atteint le niveau record de 1468, indique Statistique Canada.
Il y a eu 3941 suicides dans l'ensemble du pays.
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NOUVELLES
BRÈVES
CROISSANCE RAPIDE
D'INTERNET
Une étude du Secrétariat au commerce américain confirme
la croissance extrêmement rapide du trafic et des transactions commerciales
sur internet. Plus de 10 millions d'Américains et de
Canadiens auraient déjà fait des achats virtuels à
la fin de 1997, par rapport à 7.4 millions six mois
plus tôt.
De plus, l'industrie des technologies de l'information croît deux
fois plus vite que l'économie dans son ensemble. La baisse des prix
des produits informatiques, ainsi que les coûts moins élevés
du commerce sur internet, ont permis quant à eux de baisser d'au
moins un point le taux d'inflation.
Le rapport indique par ailleurs que le nombre de personnes branchées
sur internet a maintenant dépassé les 100 millions, dont
62 millions aux États-Unis seulement. Ce chiffre global était
de 3 millions en 1994. La croissance d'internet parmi les utilisateurs
est plus rapide que celle des autres technologies de l'information qui
l'ont précédé. La radio existait depuis trente-huit
ans lorsque le nombre d'auditeurs a atteint 50 millions. La télévision
a dû attendre treize ans pour atteindre cette marque, alors qu'internet
l'a fait en seulement quatre ans.
Une dernière chose positive à souligner, le rapport recommande
que les gouvernements ne s'ingèrent pas dans le développement
du commerce électronique. Au lieu de l'alourdir avec une réglementation
excessive, des taxes et de la censure, les États devraient se contenter
d'aider à la mise en place d'un cadre légal pour les transactions,
en laissant le plus possible la place aux initiatives collectives privées.
(Associated Press)
LIBERTÉ 85
Les nouvelles technologies de l'information ne permettent pas seulement
d'accroître les connaissances, mais aussi la sécurité
et la liberté pour certains groupes de citoyens. Le service de police
de Val-Bélair (ville d'environ 15 000 personnes au nord de Québec)
vient de mettre en place le programme Vigilance, destiné à
rassurer les personnes âgées qui préfèrent rester
à la maison plutôt que d'aller se faire parquer dans les hospices.
Les personnes en perte d'autonomie peuvent s'abonner gratuitement à
ce service rendu possible grâce à un bidule informatique,
installé au coût de 25 000$, qui téléphone à
une heure précise de la journée, chaque jour de la semaine.
Le message pré-enregistré leur donne un conseil personnalisé,
comme par exemple de ne pas oublier de prendre tel ou tel médicament.
Si l'abonné ne répond pas au premier appel, le système
réessaye deux fois. S'il n'y a toujours pas de réponse, on
envoie une équipe de policiers vérifier si tout va bien.
En plus des appels, un agent se présente chaque mois chez les abonnés,
question de leur faire un brin de causette et de s'assurer que le service
correspond bien à leurs attentes. Le programme permet aux personnes
âgées de rester à la maison si tel est leur choix,
réduisant du même coup les frais d'hospitalisation et d'hébergement
à long terme. Un bon exemple de service public local contre lequel
le QL n'a rien à redire.
(Le Soleil)
CONTRADICTIONS
LINGUISTIQUES
L'Office de la langue française et la ministre responsable de la
police de la langue, Louise Beaudoin, se sont contredits cette semaine
dans le dossier des employés de l'industrie pharmaceutique qui souhaitent
pouvoir utiliser des logiciels informatiques dans la langue de leur choix
(cf. article de la semaine
dernière). On se rappellera que l'OLF menace de retirer leurs certificats
de francisation à des compagnies parce qu'elles laissent ce choix.
Sans certificat, il leur est impossible de vendre leurs produits dans la
province.
Selon la ministre, les employés peuvent utiliser des logiciels dans
la langue de leur choix, à condition que ceux en français
soient disponibles.
L'Office interprète toutefois la loi différemment. Son porte-parole
Gérald Paquette affirme que « dans un environnement
français, vous devez avoir des logiciels en français. Si
un employé veut un programme en anglais, il doit le justifier
».
(The Gazette)
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