Montréal, le 26 juin 1999
Numéro 40
 
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     LE QUÉBÉCOIS LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence. We also accept letters in English. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
COURRIER DES LECTEURS
  
STIMULANT LE QL  
   
  
          Salut! J'aimerais inscrire mon adresse sur la liste d'abonnés. 
  
          Vraiment, en plus d'être écolo et gratis, j'aime l'idée de retrouver des textes intelligents et fouillés sur l'actualité, mais à différentes saveurs (le cul, l'environnement). Lire des trucs recherchés et surtout personnalisés fait du bien à la tête plutôt que l'éternel objectivité journalistique et autre « nous » dilué qu'on retrouve trop souvent à mon goût dans les médias, comme si les journalistes avaient la chienne de s'affirmer ou de susciter de trop gros débats par peur de choquer – disons déplaire – à certains auditeurs ou ché-pas-quoi-pourquoi. 
  
          C'est gentil de pousser les opinions à l'extrême puisque, ce faisant, – comme votre journal le fait –, ça me remet en question, me pousse à réfléchir en lisant des idées aussi arrêtées, et à enfin, chose utile, mieux me positionner quant à ce que je pense d'un sujet.  
  
          Merci! J'apprécie votre mag et supporte en gros l'idée libertarienne. 

  

Jason Bélec
Gatineau
  

 
 
PROTÉGER LE PATRIMOINE
 

          Bien sûr qu'il ne faut pas confier, les yeux fermés, la conservation de notre patrimoine culturel aux gouvernements (cf. L'ÉTAT ET LA PRÉSERVATION DU PATRIMOINE, Le QL no 39). Tout comme il ne faudrait jamais laisser les politiciens jouer avec notre avenir politique sans les garder sous contrôle.  
  
          Il en est de même avec l'entreprise privée. Combien de beaux immeubles ont été démolis pour en faire des stationnements, sacrifiés sur l'autel de la rentabilité? Combien de merveilles ont été cédées par des gouvernements aveugles, au service de la dette, au service des lobbies, au service du laisser faire? C'est le peuple, les communautés humaines de quartier, qui protègent le patrimoine. Mais, en ces temps de déréglementation à gogo, j'ai bien peur... 
  

Robert Henri
Baie-Comeau
 
 
 
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