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Montréal, 5 août 2000 / No 65 |
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La
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Je vous entends déjà: Et aussi, il y a le DROIT DE PROPRIÉTÉ...! Haaaa!! D'accord, donc c'est la liberté des bourgeois que vous défendez... Comme c'est grandiose et courageux!!! Celui qui est né d'un médecin de Ville Mont-Royal a tout le mérite de garder les sous de son héritage (sans impôt), mais celui qui est né dans la misère... qu'il ne vienne pas piler sur le gazon de la maison à poupa... Votre Tant mieux pour vous si c'est ça être Dominic
Claveau
Montréal
Chère Brigitte, Votre billet Le contenu m'a moins troublé que la forme et le ton. Dire qu'il ne faudrait pas faire une chose parce qu'elle est coûteuse et qu'on a peut-être d'autres priorités, c'est un geste qui a du bon sens. Moi ce que je n'ai pas aimé, c'est de voir dénigrer (par quelqu'un d'aussi académiquement cultivée que vous) le travail des architectes et de ceux qui ont à coeur la cu-culture. La société québécoise c'est là que j'ai été élevé et éduqué mais quand est venue l'heure de travailler, il n'y a pas un patron québécois qui voulait de moi (faudrait peut-être jeter un coup d'oeil sur leur façon d'agir: engagement quasi permanent de contractuel, absence de formation permanente en entreprise, etc.), mais un Albertain red neck saskatchewanais d'origine m'a fait venir à Calgary en avion à ses frais pour me donner une bonne job et la meilleure technologie. La culture c'est tout ce qu'il me reste du Québec et mon comfort actuel n'éteint pas le vif souvenir que j'ai de la misère des BS dont je fis partie. Aussi je suis bien sûr de l'existence de la culture québécoise et de l'importance de la préserver, pour le reste nous vivons dans des dictatures électives où les élus font bien ce qu'ils veulent – il n'y a rien de nouveau là-dedans. Et de toute facon, cet argent sera en bonne partie dépensé au Québec. Ce n'est que de l'argent après tout.
Bye,
Pierre
Schaefer
Alberta
Mais par quel sinistre hasard suis-je tombé sur votre site? Anyway, ne parvenant pas à dormir, je me suis risqué à lire votre section QU'EST-CE QUE LE LIBERTARIANISME?. Comme vous dites, probablement que je Bon. Pour blaster votre journal ou votre idéologie, disons que je ne saurais par où commencer. Je vais toutefois commenter un de vos passage: Même s'ils prétendent se préoccuper des problématiques à long terme, ces frustrés [NDLR: les gauchistesLa belle affaire!!! Y'a un massacre au Timor Oriental? Y'a un trou gros d'même dans la couche d'ozone? Le monde crève de faim en Afrique? Boffff! Après tout, il s'agit d'une attitude De toute façon, on vit dans un Et ceux qui cherchent des façons de changer les choses rapidement (on pourrait dire que ceux-ci n'ont pas perdu leur capacité de s'indigner devant la misère humaine) ne sont en fait que des André
Bernard
M. Masse, L'affirmation d'un de vos chroniqueurs, Pierre Desrochers, laisse pantois! (voir LA FIN DU TRAVAIL, UNE ABSURDITÉ, le QL, no 64) Rifkin est loin d'être un technophobe, lui qui préside à une compagnie de recherche et développement dans l'ingénierie génétique à la fine pointe du décodage du génome humain! C'est pourtant une évidence: le sous-emploi systématique a crée une nouvelle classe d'aristocrates, mais cette fois pauvre, laissée pour compte dans les statistiques officielles du chômage, lequel sinon, augmenterait de 10% d'un seul coup! Pierre
François Gagnon
Réponse de Pierre Desrochers: Monsieur Gagnon, Rifkin et son P. D. The Ontario Court of Appeal has recently delared that the marijuana possession laws are unconstitutional. Parliament has 12 months in which to appeal the decision or change the law, otherwise the law becomes invalid and anyone who wants to grow or possess marijuana will then be free to do so. The law enforcement agencies are responding differently. They will still lay charges against persons cultivating or possessing marijuana. In fact, law enforcement against marijuana possession is going to increase, across both Canada and the United States. This form of action could force the marijuana trade to look for alternatives to sell and produce their product. Marijuana is very closely related to the hemp plant, except that the hemp plant produces very little THC, the active ingredient in marijuana that provides the users with the effect they seek. Due to the duplication of genes between the marijuana cannabis plant and the hemp plant, it becomes possible to identify, even isolate the gene that causes THC production. The underground drug trade already owns sophisticated laboratories to undertake just such a discovery. After isolating the THC gene, the underground research will then try to incorporate it into the DNA of other plant types, like cabbage, ragweed, dandelion, sunflower leaves or even pumpkin leaves. Research has already put a spider gene into a cow, allowing it to produce spider silk in its milk. So it is quite possible for THC to be produced in the leaves of cabbage, dandelion or pumkin plants, or practically any other vegetation which has leaves. The underground drug industry will do this to avoid detection by the law enforcement agengies, who will soon not know which plants exactly can have been genetically modified to produce THC. Before long, the police will drop by people's homes to collect their lawn clippings everytime they mow their lawn, just in case the clippings contain THC. Or it may become illegal to mow your lawn or remove weeds from your garden; that will become the exclusive job of the police. And this is exactly what Allan Rock's Department of Justice will do once they realise that practically any known plant can be genetically modified to produce THC in its leaves. His department will not do the sensible thing and repeal the drug laws... his bureaucrats would prefer to impose greater restrictions on the freedoms of greater numbers of citizens. Harry
Valentine
Ontario
Vous avez piqué ma curiosité. J'ai appris votre existence
via le reportage au Point
de Radio-Canada. J'ai quelque peu lu votre site et je crois comprendre,
un peu, ce qu'est le libertarianisme. J'ai néanmoins quelques questions.
La solution libertarienne est bien sûr de privatiser le système d'éducation et de permettre aux parents d'envoyer leurs enfants là où ils veulent, dans les écoles libres qu'ils choisiront, avec la méthode d'enseignement et le contenu qu'ils jugeront appropriés.Comment est-ce que l'idéologie libertarienne garantit que ça va marcher. Quelles sont les règles ou sauvegarde qu'on peut mettre en place? Par exemple, votre définition de M. et Mme Tout-le-Monde qui sont conservateurs mais pas Le même problème arrive présentement où les gauchistes socialistes (souvent nationalistes), noyautent l'école et, par exemple, enseignent une histoire quelque peu Nicolas
Duchastel de Montrouge, ing.
Réponse de Martin Masse: Bonjour Monsieur Duchastel de Montrouge, Merci pour votre intérêt pour le QL. Pour répondre à votre question, la philosophie libertarienne ne peut rien garantir quant à des objectifs économiques ou sociaux à atteindre – c'est là une illusion des étatistes utopistes qui promettent des solutions toutes faites –, elle vous offre autre chose: la liberté de choisir, et un système où la concurrence vous permettra d'avoir un pouvoir sur l'offre de service. Vous mentionnez le noyautage des écoles par des éléments socialistes et nationalistes. Mais ce noyautage se fait dans un système d'éducation monopolistique contrôlé par le gouvernement et où vous n'avez pratiquement pas de choix. L'État détermine les finances, le curriculum, le nombre d'enfants par classe, le salaire et les qualifications des enseignants, etc. Vous ne pouvez pas aller ailleurs si ça ne convient pas, vous êtes prisonnier du système. Si le gouvernement soutient une idéologie en particulier qui ne vous plaît pas, vous n'avez pas le choix de l'accepter. Dans un système d'éducation entièrement privatisé, la situation serait tout autre. Des entrepreneurs offriraient divers types de Nous ne voyons pas les choses de la même façon parce que nous avons été conditionnés à croire que l'éducation, Dans un système de concurrence, tout est théoriquement possible, mais il n'y a pas vraiment de crainte à avoir que l'école de votre enfant – disons, une école offrant une éducation d'inspiration conservatrice – sera noyautée par des groupes extrémistes de gauche ou de droite. D'abord, l'école sera dans les faits une entreprise, avec des patrons imposant une ligne directrice correspondant au service offert, et un personnel choisi en conformité avec cette ligne directrice. La seule façon pratique de Admettons qu'un groupe religieux fondamentaliste ou ultranationaliste achète l'école de votre enfant et décide de changer le type de service éducatif offert. Il se passera alors la même chose qu'il se passe dans n'importe qu'elle entreprise qui ne sert plus adéquatement ses clients: elle va les perdre! D'autres entreprises éducatives viendront vous solliciter ou seront créées pour répondre à la demande de parents comme vous. Et l'ancienne école de votre enfant fera sans doute faillite si elle ne réussit pas à aller chercher de nouveaux clients. À moins d'avoir beaucoup d'argent à gaspiller, ce n'est donc pas dans l'intérêt de qui que ce soit de tenter de s'infiltrer ainsi dans une entreprise privée. Bref, dans un système étatique monopolistique, les dirigeants peuvent imposer leurs choix à tous, comme c'est le cas aujourd'hui au Québec; au contraire, dans un système concurrentiel, LE CLIENT EST ROI. C'est vous qui décidez quel type de service vous voulez, qui payez pour l'avoir, et c'est dans l'intérêt de l'entreprise de bien vous servir si elle veut faire des profits. Cordialement, M. M. |
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