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Montréal, 3 mars 2001 / No 78 |
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Juste un petit mot pour vous dire que les numéros du La dernière mouture du 17 février m'a comblé, comme toujours, et, à elle seule, suffit à justifier l'existence de ce type de journal en ligne loin du discours officiel nationaleux gauchiste que l'on retrouve partout dans nos feuilles de choux quotidiennes. Je ne cesserai jamais de vous encourager et du même coup vous En passant, j'ai bien hâte de lire le roman de Brigitte Pellerin. Tenez-moi au courant...!! D'un admirateur, Gilles
Plante
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Chers Messieurs, J'ai découvert votre journal que récemment mais déjà j'y trouve plus que j'espérais. Votre éditorial sur la concentration de la presse et de la clique journalistique est un exemple flagrant de ce qui manque au Québec (voir LA CONCENTRATION DE LA PRESSE VS LA CLIQUE JOURNALISTIQUE, le QL, no 77). Moi-même j'étais un lecteur de La Presse mais depuis la création du National Post, j'ai trouvé enfin une voix qui prend position. Vous l'exprimez assez bien dans votre éditorial. Je dis toujours à des amis que les péquistes sont chanceux que l'enseignement de l'anglais est si minable dans la province car si la population devait lire le National Post pendant une semaine, il n'y aurait plus un seul journal francophone qui réussirait à vendre ses copies. Bravo et continuez. Dany
Gravel
Wow! Il y a du stock ce mois-ci. Le seul problème, c'est que je doute de sa qualité... Tout d'abord, la concentration des médias (voir LA CONCENTRATION DE LA PRESSE VS LA CLIQUE JOURNALISTIQUE, le QL, no 77). Dois-je vous rappeler, que juste au niveau de la radio, nous avions, en français, trois sources privées majeures et trois stations de talk-radio à Montréal il y a moins de 5 ans et que maintenant, ce nombre est réduit à deux sources de nouvelles (Info-690 et Radio-média) et que nous avons qu'une seule station de talk-radio (CJMS 1280 et CKVL ayant disparu)... Mais selon vous, il ne faut rien craindre à ce niveau... Puis, votre lutte aux environnementalistes (voir FREE MARKET WAYS TO SOLVE ENVIRONMENTAL PROBLEMS, le QL, no 77). Car d'après vos savants propos, il faudrait se fier à l'industrie pour protéger l'environnement? Aie-je bien lu? Se fier à la Donohue et à Domtar pour protéger nos forêts? Messieurs-dames, les coupes à blanc, ça ne vous dit rien? Oh, vous allez me dire, l'entreprise privée fait du reboisement (suite à des pressions environnementalistes, croyez-moi...), sauf que 1) ce reboisement ne compensera jamais pour les coupes sans discrimination (on coupe TOUT ici, non seulement les arbres adultes, mais tout ce qui pousse et qui possède quelques kg de bois...), et 2) ce reboisement n'est fait qu'avec des espèces commercialisables. Aucun respect pour la diversité qu'il y avait avant les coupes à blanc. Ça n'aurait pas été mieux d'y penser avant? C'est pourtant pas compliqué... Et vous, les libertariens, vous voudriez faire confiance à ces gens? Personnellement, Normand
Martel
St-Hubert
Réponse de Martin Masse: Monsieur Martel, Concernant la disparition de stations de radio d'information, on peut le déplorer ou le craindre, mais la seule question pertinente est de savoir s'il y a un marché pour plusieurs stations viables. On pourrait le savoir s'il y avait un libre marché de l'information. Mais dans ce pays, les médias sont contrôlés par les gouvernements, et on ne peut pas savoir ce qui correspond vraiment à l'offre et à la demande. Il faut en effet, pour obtenir une nouvelle licence de radio, obtenir l'approbation du CRTC, se conformer à toutes sortes de normes, justifier sa programmation devant des bureaucrates qui prétendent savoir ce que le bon peuple doit écouter. La seule chose que les libertariens souhaitent, c'est un marché de l'information totalement libre. (Sur ce sujet, je vous invite à lire l'article de Gilles Guénette, VERS UNE INFORMATION UNIFORME.) Pour ce qui est des méchantes compagnies et de l'environnement, mon collègue Pierre Desrochers a à de nombreuses reprises expliqué que le problème crucial est l'absence de droits de propriété et la protection officielle dont jouissent les compagnies qui détruisent l'environnement. Imaginez-vous donc que les coupes à blanc sont faites... sur des terres de la Couronne et avec la bénédiction du... gouvernement! Et vous croyez que c'est l'État qui devrait nous en protéger?! La solution, c'est de rendre les compagnies responsables en privatisant toutes les terres de coupe. Ainsi, une compagnie (ou quelque propriétaire que ce soit) aura intérêt à protéger sa ressource à long terme. C'est la même logique qui fait que les propriétés privées sont en général mieux entretenues que les endroits publics, parce que dans les secondes, qui appartiennent théoriquement à Au plaisir, M. M. Bravo le Québécois Libre! Vos échanges prouvent qu'il existe un débat vivant autour de la pensée unique dans votre pays. Vous pourriez faire une tempête dans la forêt de tabous qui peuplent la classe politico-médiatique française. Continuez votre combat. Jean-Marc
Chardon
journaliste
et co-auteur de
La
pensée unique: Le vrai procès, éd. Économica
(voir
Mot pour Mot pour des extraits de ce livre)
Re: LES VOIES DU VALENTIN SONT IMPÉNÉTRABLES (le QL, no 77) L'idée, c'est juste que si on se fait checker assez tôt, on peut proposer des traitements plus efficaces que si la maladie a déjà fait un bon bout de chemin... Résultat: ça coûte moins cher. On vit dans un système de santé FINANCÉ PUBLIQUEMENT je vous le rappelle. Tant que ca sera comme ça, ben non, on laissera pas le monde tranquille. Ça m'écoeure de payer pour les bobos des gros lards qui mangent du McDo pis fument un paquet de cigarettes par jour... Mais... Ma parole! Je deviens LIBERTARIEN!? (J'savais pas que ça s'attrapait votre affaire!) Ha pi tiens!! Privatisons le système de santé et que tout le monde paie pour leurs bobos! Responsabilisation 101! Vive le modèle américain (Maudit qu'il l'on l'affaire les Ammmaricains!) Pis les messages sur les paquets de cigarettes, Santé Canada écrira: |
Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant |
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