Montréal, 13 octobre 2001  /  No 90  
 
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COURRIER DES LECTEURS 
 
L'ÉTAT FACE AU TERRORISME
 
 
Chers amis, 
  
          Je pense que l'État n'est pas en condition de s'opposer de manière efficace au terrorisme. Il n'y a pas un choix entre « plus de liberté » ou « plus de sécurité », parce que la sécurité de nos sociétés est liée à notre capacité d'augmenter les espaces de libre initiative et de donner de l'espace à plusieurs entrepreneurs (en concurrence) dans le secteur de la protection. 
  
          La CIA a démontré sa faiblesse. Le 11 septembre, nous avons connu la faillite d'un système de défense centralisé et bureaucratique, très coûteux et illibéral. 
  
          Il faut alors avoir un nombre élevé de CIA, et en concurrence! 
  
          On peut trouver aussi des propositions « modérées » (je sais bien que, pour l'instant, les agences privées de protection semblent en peu science-fiction... et l'étatisme de nos contemporains rend très difficile une pleine libéralisation du secteur). Mais j'ai proposé, par exemple, que ma région – la Lombardie – puisse se doter d'une structure locale d'intelligence et de protection, ou s'adresser à une organisation, même privée, qu'elle considère efficace... Un fédéralisme compétitif, avec de nombreuses stratégies et lignes de conduite, peut être la manière de donner une solution suffisament libérale au problème. 
  
          Mais surtout, il faut rejeter l'existence d'un trade-off entre liberté et sécurité. 
  
Brescia, Italie
  
  
 
  
NE ME FORCEZ PAS À JOUER À VOTRE JEU
  
  
Re: FAUCON OU COLOMBE? UNE GUERRE SUR DEUX FRONTS, le QL, no 89 
  
          Se suicider pour aller tuer d'autres personnes est simplement psychotique. Je me moque des justifications que ces criminels utilisent pour justifier ou diminuer la portée de leurs actes. Je me moque de qui ils sont, pays, religion ou n'importe quoi d'autre. Ils sont fous. Ils représentent un danger pour n'importe qui ne faisant pas partie de leur groupe et en ce sens ils ne prennent pas le point de vue que chacun est libre de jouer le jeu qu'il veut sur cette planète en autant qu'il n'utilise pas la force pour obliger un autre à jouer un jeu qu'il ne veut pas faire.  
  
          Il existe des lois aux É.-U. pour manier les criminels. Elles ne sont peut-être pas les meilleures lois mais elles sont assez efficaces pour amener à l'apathie ou hors d'état de nuire des assassins. On doit traiter ces gars-là comme des criminels psychotiques et c'est tout. Si un groupe soutient ces criminels, il devient complice et doit être traité comme tel. Évidemment, on ne peut pas mettre un pays entier en prison mais on peut lui appliquer des sanctions économiques, l'isoler et couper toutes relations avec lui, de telle sorte qu'il nuise le moins possible. 
  
          Si tous les pays luttant contre le terrorisme isolaient les talibans – à condition que 1) ben Laden, en tant que cerveau de l'opération, soit reconnu sans l'ombre d'un doute coupable (les preuves ne sont toujours pas présentées) et 2) qu'il soit prouvé, publiquement et sans l'ombre d'un doute, que les talibans soutiennent et protègent ben Laden –, je doute que ce régime tiendrait longtemps sans imploser. Il n'y a pas besoin de guerre ou de justifier notre civilisation. 
  
          Je ne me sens pas coupable des conneries que mon père ou mon grand-père ont pu commettre. Par contre je suis responsable de ce que je fais avec ce que j'ai en ma possession, que je l'ai reçu en héritage ou non. Et mes intérêts incluent ceux de mes voisins, qu'ils soient dans mon entourage immédiat ou lointain. Nous sommes sur une planète, avec des êtres vivants qui veulent jouer des jeux différents. Rien de mal à cela. Mais viens pas me forcer à jouer quelque chose que je ne veux pas faire sinon je vais montrer les dents. 
 
Marie-France Carpentier
  
  
 
 
 
DEUX ARTICLES INTÉRESSANTS
 
 
Re: UNE BONNE GUERRE POUR RELANCER L'ÉCONOMIE, le QL, no 89; GÉRANTS D'ESTRADE DEMANDÉS, le QL, no 89 
  
          Merci à Martin Masse de m'avoir fait découvrir Frédéric Bastiat. Voilà un économiste et un penseur d'une rigueur intellectuelle peu commune. Le texte intégral d'une partie de son oeuvre est disponible sur l'internet (à Bastiat.org). 
  
          Intéressant aussi l'article de François Morin sur les gérants d'estrade. C'est une illustration simple et claire de la loi de l'offre et de la demande et des effets pervers de la pensée égalitariste. 
  
          Un lecteur assidu, 
  
Yves Provencher
Anjou
  
 
 
 
 
L'ENFER NÉOLIBÉRAL ONTARIEN
  
  
          Si votre section des Prix Béquille existait encore, je mettrais en nomination le groupe Impératif Québec pour votre prochaine remise de prix. En effet, ce groupe s'est distingué récemment en blâmant les Québécois (probablement des « mauvais ») qui vont immatriculer leurs véhicules et passer leur permis en Ontario où, évidemment, les coûts sont dramatiquement plus bas. 
  
          À quand un mur de Berlin entre les deux provinces? Pour nos amis nationalo-socialistes, personne ne l'a, l'affaire, en Amérique du Nord, sauf nous autres, bien entendu! Surtout pas l'enfer néolibéral de l'Ontario! Par contre, la France, la Suède, la Belgique (!), là tu parles... 
  
Eric Synnott
Cap-Rouge
  
 
Réponse de Martin Masse: 
 
Monsieur Synnott,  
 
          Merci pour cette suggestion pertinente. Si vous ne les avez pas lus, notre collaboratrice Claire Joly a écrit deux articles sur ces nationalistes extrémistes de l'Outaouais: QUAND LE FRANÇAIS DEVIENT UN IMPÉRATIF (le QL, no 13) et LA LANGUE DE L'ÉTAT (le QL, no 80). Je vous en recommande fortement la lecture. 
 
M. M. 
 
 
 
ATTENTION!
    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
   
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