Montréal, 26 octobre 2002  /  No 112  
 
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COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER
 
MALTHUS À LA RESCOUSSE
 
 
          Le sommet de Johannesburg a été le festival de l'hypocrisie. Les participants ont à peu près complètement occulté la cause essentielle des maux dénoncés. Tout vient en effet de l'explosion démographique. Le seul fait de vivre, même mal, entraîne une pollution inévitable. Il est symptomatique que des pays comme l'Inde, l'Asie du Sud-Est et la Chine, qui concentrent plus du tiers de la population mondiale, soient recouverts d'un voile de pollution impressionnant dû avant tout aux feux du bois de chauffage. Dans pas moins de vingt pays, la nourriture nécessaire à tout nouveau citoyen qui s'ajoute à l'effectif de la population ne pourra être produite, car l'eau nécessaire à sa production n'existe pas. Cette explosion démographique atteint des sommets dans certains pays tels que l'Égypte, où un million de citoyens s'ajoutent à la population tous les dix mois. Or, toute l'eau du Nil, source d'eau presque unique de l'Égypte, est déjà utilisée. 
  
          À Johannesburg, une proposition courageuse aurait été de dire que l'aide offerte aux pays en difficulté sera désormais conditionnée par la mise en oeuvre d'une maîtrise stricte et même drastique des naissances. C'est d'ailleurs ce qu'ont essayé de faire les Chinois chez eux, avec un certain succès. Ce sont aussi des mesures encourageant la maîtrise des naissances qui, grâce à Habib Bourguiba, ont fait que la population tunisienne a crû moins vite que le PIB, plaçant la Tunisie au premier rang en Afrique pour le niveau de vie. 
 
          En 1994, le professeur François Ramade écrivait dans « Plein Sud » (Université de Paris-Sud): « L'écologiste est consterné par la légèreté, voire l'inconscience, manifestée par bien des démographes, la plupart des économistes et spécialistes des sciences humaines, ainsi que par des "experts" en développement. Laisser entendre aux dirigeants et aux décideurs des pays du Tiers-monde qu'ils pourront nourrir leur population dans l'hypothèse d'un doublement, voire d'un triplement, relève de la pure hypocrisie, de même que leur laisser espérer un niveau de vie comparable à celui de l'Europe occidentale... En conclusion, il est possible d'affirmer aujourd'hui que la pléthorique biomasse humaine contemporaine exerce déjà une telle pression sur les processus écologiques fondamentaux que la pérennité de la biosphère telle que nous la connaissons n'est plus assurée pour longtemps. »  
  
          Ces courts extraits devraient encourager à lire les publications de ce scientifique clairvoyant et aussi intellectuellement honnête, de même que les publications de M. Michel-Louis Levy de l'INED. Mais comme on dit, « il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre »! De même faut-il rappeler les intéressants propos du professeur Étienne Baulieu (inventeur de la pilule RU486), toujours en 1994: « J'ai pris, depuis les années 60, la mesure de la crise démographique. La population de la planète s'accroît désormais de 100 millions d’individus par an (1 million tous les quatre jours). Le nombre des humains sera de 6 milliards en 2000 (prévision vérifiée!) et presque inévitablement de 10 milliards au cours du XXIe siècle... Démographie et développement sont indissociables parce que l'accroissement démographique contrarie le développement économique et nuit à l'environnement en appauvrissant les réserves en eau, en aliments et en énergie, provoquant pollution et urbanisation excessive. Pays industrialisés et pays en développement se partagent d'ailleurs sans complexe les dégâts écologiques, chacun à leur manière. La maîtrise de la fertilité est devenue une urgence… » Sans autre commentaire! 
  
J. Colombani
hydrologue, directeur de recherche en retraite
France
  
Réponse de Martin Masse: 
  
Monsieur Colombani, 
  
          Comme beaucoup d'autres, vous reprenez la célèbre thèse de Thomas Malthus, exprimée il y a 200 ans, qui s'est pourtant avérée fausse. Non, il n'y a pas de problème de surpopulation, il y a seulement un problème de développement économique. L'accroissement démographique ne contrarie pas le développement économique – ce sont l'étatisme, les taxes, la réglementation et la bureaucratie qui le contrarient.  
  
          Les pays dont l'économie est libéralisée connaissent toujours une croissance suffisamment rapide pour permettre de nourrir leur population et de se développer. Parallèlement, plus la prospérité augmente, moins les gens font d'enfants. Ceux-ci survivent tous et du point de vue des parents, il n'est pas nécessaire d'en faire autant pour assurer ses vieux jours. Il n'y a aucune « explosion démographique » dans les pays prospères.  
  
           Au lieu de prôner des mesures tyranniques comme en Chine – peut-on imaginer plus grande invasion de la vie privée que lorsque des bureaucrates nous disent si nous pouvons faire des enfants, quand et combien? –, les libertariens misent sur la liberté et la responsabilité individuelles et sur les ajustements naturels qui surviennent dans une économie de marché.  
  
          Comme l'expliquait notre collègue Pierre Desrochers il y a quelques années, « Malgré son échec retentissant, le scénario de Malthus revient périodiquement à l'avant-scène grâce au bon soin d'une cohorte d'alarmistes et de journalistes complaisants. » (voir LES BOLCHÉVIKS DE L'ENVIRONNEMENT, le QL, no 36). Il serait temps de reléguer cette thèse fallacieuse aux oubliettes.  
  
          Bien à vous,  
 
M. M. 
 
 
  
 
 
LES EXCÈS DES FASCISTES DE LA SANTÉ
 
 
          Avez-vous vu la nouvelle disant qu'un juge de l'Ontario a enlevé la garde de ses enfants à une femme qui refusait de sortir à l'extérieur du logis pour fumer sous prétexte que cela mettait ses enfants en danger?! Je n'ai moi-même jamais fumé de ma vie, mais je trouve cela aberrant! 
 
B. Laporte
Montréal
  
Réponse de Martin Masse: 
  
Monsieur Laporte, 
  
          Non, je n'ai pas entendu la nouvelle, mais je ne suis pas très surpris. C'est vers cela que nous mène le « fascisme de la santé », et pire encore, comme l'expliquait Pierre Lemieux il y a déjà quelques années dans le QL (voir LES FASCISTES DE LA SANTÉ, le QL, no 15). 
  
          Comme l'a d'ailleurs prédit le pdg d'une compagnie de tabac le 16 octobre dernier devant le Cercle canadien de Montréal (voir l'extrait ci-dessous publié dans La Presse), d'autres industries vont bientôt être la cible des militants et il deviendra illégal « de manger de la poutine devant ses enfants »! La tyrannie des bien-pensants qui veulent contrôler nos vies ne connaît pas de limite.  
  
          Bien à vous, 
 
M. M. 
 
 
Interdire la poutine?  
  
(Extrait d'un discours du président-directeur général de JTI-Macdonald, Michel Poirier) 
  
D'autres industries pourraient bien faire face un jour aux mêmes problèmes que l'industrie du tabac. Je ne veux pas vous faire peur, mais regardez ce qui se passe dans l'industrie de la restauration rapide aux États-Unis.  
  
L'obésité vient d'être reconnue officiellement comme la première cause de plusieurs maladies et principale responsable de l'augmentation des coûts de la santé.  
  
Au cours des derniers mois, les médias ont rapporté une foule de poursuites contre des chaînes de restaurant que l'on tient responsables de l'obésité des citoyens, des attaques cardiaques et de toute une série d'autres maladies.   
  
Ça ne demande pas un gros effort d'imagination pour penser que bientôt des industries comme celles de la restauration rapide, de l'alcool, de la confiserie, des boissons gazeuses - même l'industrie de l'automobile qui construit des voitures qui peuvent aller beaucoup plus vite que la vitesse permise - seront assiégées exactement comme l'industrie du tabac l'est aujourd'hui.  
  
Je vois déjà à la une des journaux des articles enflammés écrits par des militants anti-restauration rapide passionnés affirmant que:  
  
  • Les casse-croûte à hot-dog ont toujours su que leurs produits étaient dangereux;
  • Qu'ils ont consciemment ciblé les enfants dans leur publicité;
  • Qu'il devrait être illégal de consommer de la poutine devant des enfants.

  •   
    Je peux très bien imaginer des militants anti-alcool accuser les brasseries et les distilleries d'avoir caché à leurs clients qu'ils risquaient de devenir alcooliques s'ils consommaient de l'alcool. Ou encore des militants antijeu accuser les casinos d'avoir transformé d'honnêtes citoyens en joueurs compulsifs et d'avoir ruiné leur vie.  
      
    La leçon que l'on doit tirer de tout ça c'est qu'on doit s'assurer que toutes nos activités d'affaire sont à l'abri de tout reproche et – tout aussi important – qu'elles sont PERÇUES comme telles. Ce qui était considéré comme conforme au code de déontologie des affaires il y a 10 ou 20 ans peut être considéré comme un cas limite aujourd'hui, et demain pourrait être ce sur quoi seront fondées des poursuites en justice. 
     
     
     
     
    L'ADQ ET LES PSEUDO INTELLOS
     
     
              Comme c'est bizarre... Avant, lorsque Mario Dumont n'obtenait que 12 ou 15% d'appui dans les sondages, on le considérait comme amusant... Mais maintenant que les Québécois le voient comme futur premier ministre de cette province, tous les Franco Nuovo, Pierre Bourgault, Richard Martineau et autres pseudo intellectuels s'acharnent sur lui comme sur du poisson pourri... 
     
              Ces imbéciles espèrent-ils ainsi ressusciter le PQ? Ce parti s'est auto-assassiné en administrant en trou-du-cul, en démolissant le système de santé et en gouvernant en despotes. En tout cas, pour moi, plus ces « intellos » vont taper sur l'ADQ, plus ils me convainquent du bien-fondé de voter pour lui. 
     
    Normand Martel
    St-Hubert
      
      
      
      
    UNE CARICATURE D'UN PASSÉISME DÉGRADÉ
     
     
    Re.: FRANCE: LA DÉCENTRALISATION OU LA RUINE ANNONCÉE, le QL, no 111 
      
              D'entrée on voit clairement chez cet auteur: 
      1) soit le Parisien qui se voit perdre toute son autorité et sa fierté; 
      2) soit la Parisien pédant et hautain qui pense que la province n'est que de la merde incapable de prendre son avenir en main; 
      3) soit le journaliste qui veut se valoriser à contre pied du sentiment de ce que pense la grande majorité des Français et surtout la presque unanimité des provinciaux.
              Mais dans tous les cas de figure, ce jacobin de journaliste n'est qu'une caricature d'un passéisme dégradé. 
      
              Comment peut-on écrire de telles bêtises? 
      
              Ce triste personnage ne semble pas connaître ce qui se passe en Espagne et en particulier la Catalogne (en 20 ans la France centralisée est devenue un pays en voie de dévelopement alors que nos voisins, sortis de la dictature franquiste ont pris largement les devants). Il oublie aussi de parler de ce qui se rpépare en terme de culture régionale: la langue! Comme en Espagne, chaque région (surtout dans le Sud), chaque vallée de montagne a sa langue et comme dans les Pyrénées, chacun envisage bien de pouvoir la parler et l'enseigner librement. C'est aussi ça le sentiment de liberté et d'indépendance au sein de deux entités: la France et l'Europe. 
      
              Cordialement, 
      
    Louis DOLLO
      
    Réponse de Michel de Poncins: 
      
    Monsieur Dollo, merci pour votre courrier qui pose des questions intéressantes. 
      
              1) Je connais un peu l'aspect régionaliste des autres pays: Espagne, Suisse, et autres, mais  pas suffisament pour en tirer des leçons pour la France. Je me limite à la France. 
      
              2) Il n'y a aucun « parisianisme » dans mes propos. Si les « provinces » ont l'impression d'une dictature de Paris c'est à cause du socialisme développé par les gouvernements de la fausse droite et de la gauche depuis 40 ans au moins. 
      
              Le socialisme conduit au pouvoir totalitaire qui régit et pollue toute la vie: culture, industrie, cinéma, logement, éducation, etc. Toute décentralisation ne fait que transposer la dictature à un autre niveau. 
      
              3) Il faut se libérer au plus vite de ce socialisme. Le présent pouvoir pouvait et devait le faire à très grande vitesse. S'il l'avait fait, d'ores et déjà la France serait en voie d'etre libérée. 
      
              S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il est animé depuis le sommet par des hommes de gauche qui sans cesse font allégeance à l'idéologie de gauche, comme toutes leurs déclarations le confirment. 
      
              4) La première décentralisation n'a pas donné de pouvoir aux « locaux », mais aux parisiens qui sont descendus le saisir. La deuxième fera de meme, rajoutant seulement une brassée de réglementations et de complications 
      
              5) Quand des « locaux » ont le pouvoir où est le progrès? Depuis la première décentralisation, pour couper un arbre dans sa propriété, pour ouvrir une fenetre dans sa maison il faut aller s'agenouiller devant le maire. Les connaisseurs vous diront que pour les « gros » permis l'agenouillement est « substantiel ». 
      
              Le vrai progrès est dans la liberté de construire et de planter ou d'abattre les arbres. 
      
              Il y aurait encore beaucoup à dire. 
      
              Cordialement. 
     
    M. de P. 
     
     
      
      
    LE RACISME FAIT ENCORE TROP DE RAVAGES
     
     
    Re.: MONDIALISME ET DISCRIMINATION POSITIVE: RÉFLEXION SUR LA CONFÉRENCE DE DURBAN, le QL, no 88 
     
              En 2002, le racisme fait encore trop de ravages dans la plupart des sociétés occidentales. Bien que l'« affirmative action » se fait tirer dessus à boulets rouges par ceux qui sont outrés de voir en situation de pouvoir les dominés d'autrefois, qu'on le nie ou pas, le monde dans lequel nous vivons a toujours ses dichotomies exacerbées. Il est constitué de dominants et de dominés, de nantis et de sans le sou. Dans la réalité, l'inégalité des chances entre les humains est la règle. 
      
              Il faut pas rêver, les minorités ethniques (les Noirs dont je fais partie) éprouvent le plus souvent un sentiment d'aliénation incommensurable par rapport à la « société blanche ». Les sociétés occidentales sont scindées, à mon avis, ici au Québec et au Canada, autant qu'aux États-Unis ou en Europe. La ligne de démarcation, c'est l'ethnie, le sexe et l'orientation sexuelle et votre idéologie libertarienne ne fait rien pour amoindrir le fossé qui sépare les un(e)s des autres – ni pour remédier aux injustices associées au fait d'appartenir à une race par exemple. Il faut remédier à ces injustices car elles sont entre autres un ferment de violence inter-ethnique. 
      
              La vérité, c'est que le racisme bafoue les libertés individuelles des minorités ethniques. Mais ça, les libertariens n'en ont rien à cirer. Les statistiques ont quantifié les injustices avec lesquelles les minorités ethniques sont aux prises depuis longtemps. Ça ne fait pas l'affaire de tout le monde d'exposer cette situation, mais c'est pas une raison pour distordre la réalité pour se donner bonne conscience. 
      
              En dépit de l'arrogance des fascistes de droite, je considère qu'admettre le principe de réparation de l'esclavagisme est la moindre des choses. Je comprends cependant que ce principe effraie ceux que l'injustice raciste laisse indifférents, mais qui s'insurgent contre les injustices qu'eux-mêmes subissent. Nous devrions tous être solidaires des injustices avec lesquelles nous sommes aux prises les uns les autres au lieu de s'insurger contre le fait qu'il y ait des mesures anti-racistes ou anti-sexistes. 
      
              C'est démagogique de parler comme Marc Grunert le fait de la tyrannie des minorités/majorités car dans les faits depuis des lustres et à l'heure actuelle, il est indéniable que c'est la majorité qui exerçait et qui exerce encore sa tyrannie. Excepté que la majorité fait quelques concessions aux minorités afin que l'ordre établi ne soit pas menacé. Toutefois, le racisme de cette majorité qui devient paranoïaque crée chez les minorités ethniques du racisme à rebours. 
      
              Voici en d'autres termes ce que revient à dire un article comme celui de Marc Grunert: Ceux qui ont toujours été victimes de préjudices n'ont qu'à le demeurer pour ne pas soi-disant exproprier un ou plusieurs groupes au profit d'un autre. Pas question de réparation, pas question de remédier à cette situation d'inégalité des chances entre les dominants et les dominés. 
      
              Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas anti-capitaliste, mais je constate hélas que le vent fasciste d'extrême-droite souffle et commence à intoxiquer l'Occident. Les mercenaires intellectuels prompts à faire la guerre des mots sont aussi d'extrême-droite. Leur arrogance finira par perdre l'Occident autant que celle des mercenaires intellectuels de gauche. 
      
              C'est une situation d'injustice structurelle et systémique qui a engendré la discrimination positive et tant que ce genre de situation perdurera, la fracture entre les divers groupes humains qui composent ces sociétés occidentales ne fera que s'amplifier. 
      
    Nicole Hanffou
    Éditrice, Les Éditions Les Mots-Clés
    Montréal
     
    Réponse de Marc Grunert: 
      
    Madame Hanffou, 
      
              Il faut faire attention à ce que l'on croit être parce qu'on risque de le devenir. Si vous proclamez partout que vous êtes différente des autres parce que vous êtes noire ALORS vous serez différente et perçue comme telle. Si, pour vous, la justice consiste à violer les droits des « blancs » alors vous ne défendez pas la justice. La justice est un principe de non-agression, un principe applicable par tous et non-contradictoire. Votre justice de classe est une injustice. La discrimination positive peut être un choix individuel: je peux préférer, en tant que propriétaire, favoriser telle ou telle personne mais je n'ai pas le droit de voler les uns pour avantager les autres. Or c'est cela que signifie en fait la discrimination positive lorsqu'elle est imposée par la législation. 
      
              Le racisme est une erreur et une faute morale. Mais le racisme d'État est un crime. Or la discrimination positive d'État est du racisme. Le marché libre conduit à une nécessaire extinction du racisme car le racisme est un comportement irrationnel qui conduit à la faillite. Veuillez lire à ce sujet le texte L'économie politique selon les libertariens de Walter Block. 
      
              Quant aux inégalités, elles sont justes si elles résultent d'actions justes c'es-à-dire qui ne violent pas les droits de propriété. L'égalité des chances est une notion absolument incohérente et impossible à réaliser. Ce qui est réalisable est le respect du droit égal pour tous: la non-agression, car c'est une notion claire et dont l'application est constatable. 
      
              À propos des réparations pour esclavagisme, combien demandez-vous personnellement comme dédommagement au nom de vos ancêtres? À quel titre auriez-vous droit à ce dédommagement? Qu'avez-vous subi personnellement de cet esclavage (malheureusement pratiqué aussi en Afrique par les noirs eux-mêmes)? Ne voyez-vous donc pas que ces pseudo-réparations ne sont qu'une manière de prendre l'argent là où il est? Et qui paierait? La race blanche? Racisme que tout cela. 
      
              Par ailleurs, comme le dit très bien Christian Michel: « L'Histoire n'est qu'une crise interminable. C'est-à-dire qu'elle nous ouvre à chaque instant de nouvelles opportunités. Ceux qui les saisissent sont ceux qui laissent les morts enterrer les morts. » Autrement dit: tournez-vous vers l'avenir, battez-vous pour davantage de liberté afin de profiter des opportunités qu'un monde plus libre ne manquera pas de vous offrir au lieu de vouloir monnayer votre passé ou de vouloir conquérir le pouvoir à votre service. 
      
              Vous montrez les blancs d'un doigt accusateur sans distinction. Ne vous attendez pas à ce qu'ils vous remercient. Vous me considérez comme un raciste parce que je dis que « les noirs en tant que groupe n'ont droit à aucune réparation », mais que « telle personne a droit à réparation si ses droits ont été violés ». Où est le racisme là-dedans? 
      
              Enfin, savez-vous vraiment ce qu'est le fascisme? Alors ouvrez un livre d'histoire et analysez le rôle de l'État dans un régime fasciste. Comparez-le à celui que les libertariens lui reconnaissent (voir QU'EST-CE QUE LE LIBERTARIANISME? dans le QL). 
      
              Cordialement, 
     
    M. G. 
     
     
     
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