Montréal, 20 nov. - 3 déc. 1999 |
Numéro
50
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Réponse de Martin Masse:
Bonjour Monsieur Belec, Ce genre de
jugement absurde est en fait une conséquence normale et inévitable
de lois
Bonjour, Un petit mot pour dire que je m'élève contre cette maladie typiquement montréalaise qui sévit dans le billet de Madame Pellerin (voir ILS SONT FOUS CES GAULOIS, le QL, no 49). Je ne dirai rien à propos du sujet que je trouve ridicule, sinon que la langue est à la base de la culture d'un peuple. De renier la langue d'un peuple, s'est de renier sa culture, celle de ses ancêtres. Enfin, vous connaissez le discours! Cependant, je m'insurge contre la vision de l'auteur de la langue parlée dans le RDQ (reste du Québec). Je ne crois pas, contrairement à l'auteur, que l'accent trop proche-oriental de Montréal (l'accent de l'Est de Montréal, et par extension l'ensemble de l'île) soit le paroxysme de la langue française au Québec. Si la langue de nos régions est si colorée, truffée de régionalismes qu'elle est, ce n'est pas nécessairement par un manque de culture (à ce chapitre, le RDQ n'a pas un si grand recul avec Montréal), mais bien une richesse qu'elle possède depuis le début de la colonie. C'est la langue de nos ancêtres, bercée des sons et prononciations datant d'avant la révolution française, enracinée dans notre territoire. Celle qui fut jadis parlée sur presque l'ensemble du continent, développée au fil des siècles, englobant les termes amérindiens et les néologismes. Bien sûr, elle succombe, elle aussi, lentement à l'anglais, particulièrement dans les domaines technologiques, mais à ce titre, bien des langues doivent emprunter à l'anglais. Plus proche de Marseille et de Normandie que des républicains de Paris, elle est néanmoins d'une richesse impressionnante. Il suffit de sortir de l'île pour s'en apercevoir. Bien sur, il existe une communauté éduquée et bien nantie (et française, quel phénomène récent et intéressant!) à Montréal qui a une prononciation adéquate et un vocabulaire suffisant pour être comprise par un étranger à l'oreille parisienne (puisque ce que nous appelons le français international n'est - somme toute - parlée qu'à Paris, mais il faut bien un point de repère pour définir un français international). Cependant, nous ne sommes à ce titre qu'une minorité (une minorité de plus). Le fait est que le français montréalais n'est en gros qu'un assemblage d'expressions anglaises et de joual prononcé avec un accent plus irritant que ridicule. Il suffit de rester sur l'île pour s'en apercevoir. Mais le paroxysme du ridicule, c'est un ramassis de clichés, écrit dans une langue approximative, dans un périodique qui se voudrait sérieux; cet article ne possède aucun raisonnement posé, aucune construction Pierre Lebrun
Étudiant
de maîtrise en informatique, UQAM
[NDLR: Autre sublime ironie, nous avons dû corriger une dizaine de fautes dans la lettre de M. Lebrun.] Comme ça, c'est à Montréal que la qualité du français est la moins pire? Ah bon! Personnellement, j'ai toujours trouvé que les gens de Montréal avaient un drôle d'accent. Un peu à la française. À moins que ce ne soit une question de vocabulaire. J'habite près de la GRANDE ville, Montréal, la C'est comme un patois, un dialecte urbain en somme. C'est génial non? Une si GRANDE ville avec un patois, comme en région. Dire que le français est moins pire à Montréal comparativement au reste de la province c'est... disons un peu chauvin, non? Condescendant? Je suis d'accord pour le reste de votre article. Je n'ai rien à foutre de la grosseur des lettres et de la prédominance du français sur l'anglais dans l'affichage. Luc Genest
quelque part dans
un bled perdu
À la lecture de l'article de M. Migué (voir ASSUJETTIS AU FISC À 46%, le QL, Aujourd'hui nous devons rembourser nos dettes selon le désir de ceux-ci. Malheureusement, nos faibles politiciens élus par la minorité de la population sont incapables d'imposer leurs propres politiques de remboursement à long terme et détruisent tous nos systèmes en place depuis 1960. Cependant, je me demande s'ils ne prennent pas tous les moyens pour réduire la dette dans un laps de temps très court sans se préoccuper des conséquences, afin de créer une condition gagnante pour atteindre leur option de la séparation. Car endettés comme nous le sommes, il serait impensable de poser le geste de la séparation sans que nos prêteurs soient à nos portes. Et ça, M. Landry le sait. Heureusement, 45% de la population accepte la politique du gouvernement et appuie M. Bouchard les yeux fermés et la minorité d'électeurs qui ne sont pas d'accord devront se taire car ils ne sont pas des Québécois pure laine. À mon avis, le seul moyen de réduire les impôts serait par la réduction des dépenses: réduire le nombre effarant de fonctionnaires, changer les lois du travail pour réduire l'influence qu'ont les syndicats tout en les respectant dans leur rôle de représentants de leurs membres sans esprit corporatif enragé. Pour réussir cette phase, les lois devront êtres modifiées pour permettre aux organismes publics d'engager des chômeurs pour l'exécution de projets utiles à la société et que celle-ci n'a pas les moyens de se procurer. Les chômeurs, eux, auraient l'obligation d'accepter d'exécuter ce travail payé comme salaire minimum garantie au lieu du B.S. Ce serait une révolution, mais avons-nous le choix? Avant de faire partie de la république de bananes vers laquelle le PQ nous dirige tout droit. Gloire à Lucien et à ses conditions gagnantes! Charles Labrecque
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