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Montréal, 15 avril 2000 / No 60 |
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La loi française veut désormais que 20% des logements d'une ville soient des HLM. Dans ma ville, cela signifie un accroissement de 17% à peu près de la surface de ces logements (17% à 20% de la surface construite de la ville). Cela représente une population importante (environ 1000 personnes pour une ville de D'autre part, les populations en HLM doivent répondre à des critères de revenus, même si la plupart des personnes habitant en HLM ne correspondent pas à ces critères (copinage, et surtout: payement de surloyer). Ceci étant dit, les habitants des HLM sont consommateurs de services sociaux et médicaux: la mairie offre déjà beaucoup de Je le vois chaque jour dans ma ville, car la situation est insupportable. À force de donner sans contrepartie, la solidarité privée, la charité n'existe plus. D'autre part, côtoyer des personnes qui ne font rien pour mériter les faveurs dont elles sont l'objet génère le Ce courrier m'a d'ailleurs fait sauter au plafond... Une fois encore on voit la dualité des gauchistes en général qui dénigrent ceux qui réussissent (quote: Quand à l'accusation de racisme parce que l'on ne veut pas de HLM dans son quartier, n'est-ce pas là la moindre des choses que de pouvoir choisir avec qui l'on veut habiter? Je propose à cette personne mieux que des HLM: qu'il accueille chez lui des pauvres, une famille de 6 enfants, etc. À une époque où des immigrés clandestins occupaient une église à Paris (incident Saint Bernard), on a vu des stars pleurer sur le sort des J'ai eu de grandes discussions avec des amis (et ex-amis désormais pour certains) car ils me voyaient comme Alors rendez-moi mon argent, et je ferai ma charité avec. Et si je juge que l'argent placé à la Bourse permet de financer des projets qui créeront des richesses, des emplois, etc., laissez-moi juge de cela. C'est ma façon de faire avancer la société. Dernière remarque sur l'égalité des chances. Comme le rappelle Rothbard, souhaiter l'égalité des chances c'est comme demander aux gens de battre des bras pour atteindre la Lune. C'est impossible. Mais pas pour des raisons physiques comme semblerait dire Rothbard, mais parce que l'égalité des chances n'existe pas, tout simplement. Allez, bonne continuation le QL, toutes mes amitiés. Hervé
DURAY
Il y a un truc qui revient dans plusieurs de vos articles: les parasites qui vivent aux crochets de la société. Vous croyez sincèrement qu'il y a de la job pour qui le veut bien? Présentement, même en période de croissance économique, notre taux de chômage demeure relativement élevé, entre 8 et 9%. Et si en plus vous forcez tous les travailleurs découragés à réintégrer le marché du travail alors c'est le taux de chômage qui va augmenter. Il n'y a tout simplement pas de job pour tout le monde. Alors pour tous les exclus du marché du travail que proposez-vous? Et pour tous ces travailleurs précaires (qui deviennent de plus en plus nombreux en raison de la flexibilité recherchée par les entreprises dans le contexte de la mondialisation) qui vivent fréquemment des périodes de chômage? La formation, l'éducation, est bien sûr l'une des principales façons d'augmenter l'employabilité d'un individu. Lorsque vous parlez de privatiser l'éducation vous excluez d'office une large portion de la population qui n'aura tout simplement plus les moyens de se payer les études nécessaires à sa mise en valeur sur le marché du travail. L'article de Pierre Desrochers (voir LE MYTHE DES UNIVERSITÉS AMÉRICAINES INACCESSIBLES, le QL, no 59) est loin d'être convaincant! Au contraire, afin d'offrir à tous une chance égale de réussite, afin que la liberté prenne tout son sens et ne soit pas seulement la liberté de ceux qui ont les moyens de se l'offrir, l'État doit investir massivement dans l'éducation. Le décrochage scolaire au secondaire est un problème ici au Québec. En 1999, 33,8% des jeunes ont quitté l’école secondaire sans avoir obtenu de diplôme. L'employabilité de ces jeunes est à peu près nulle. Alors, face à l'exclusion qu'ils subissent sur le marché du travail, ils risquent de réagir en rejetant à leur tour le marché du travail. Pour parvenir à intéresser ces jeunes à l'école, pour les y accrocher, pour mettre terme au cercle vicieux de la pauvreté, l'État doit intervenir et débloquer les fonds nécessaires afin d'augmenter le nombre d'enseignants et d'améliorer les services offerts aux étudiants. L'éducation doit aussi rester libre face aux institutions ne pouvant pas être contrôlées démocratiquement. Ainsi, le privé ne doit pas y être l'acteur principal. Le savoir est en soi un profit pour la société. Alors, l'éducation ne doit pas être envisagée sous un point de vue de profit monétaire. Jonathan
Carmichael
Réponse de Martin Masse: Monsieur Carmichael,
Vous avez raison, il n'y a pas d'équilibre actuellement entre l'offre
et la demande d'emplois, pour une raison bien simple: le marché
du travail est trop taxé et réglementé. Qu'est-ce
que nous proposons? Simple. Pour créer des emplois, il faudrait
déréglementer, en particulier abolir les lois qui protègent
la mafia syndicale et qui créent une caste de travailleurs privilégiés
aux dépens des autres (voir LABOR LAW SHOULD
PROTECT WORKER FREEDOM INSTEAD OF UNION POWER, le
QL, no 58); abolir le salaire minimum
(vo |
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