Montréal, 1er mars 2003  /  No 120  
 
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COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER
 
APTE À TRAVAILLER?
BEN TRAVAILLE MON GRAND!
 
 
          À quand le jour où les Québécois diront à leur voisin qui est sur l'aide sociale depuis des années et apte à travailler: « Vas-tu enfin aller travailler? Je suis fatigué de payer des taxes et des impôts pour t'entendre fêter tard le soir et te voir me regarder partir au travail avec un sourire en coin! » 
  
          Bien sûr, je comprends que dans certains cas cette aide soit nécessaire, mais l'est-elle toujours? Je ne crois pas. « Oui, mais il n'y a pas de job! » FAUX! Monsieur l'assisté social. Il y en a du travail. Seulement, cessez de vouloir une job à 15 $ l'heure, vous qui n'avez souvent pas terminé votre secondaire et n'avez jamais travaillé. 
  
          Et qu'est-ce que c'est que cette loi permettant aux B. S. de ne pas se faire couper leurs chèques s'ils partagent un loyer? L'assistance sociale est censée être une aide de dernier recours, un moyen temporaire pour quelqu'un de bien portant et d'apte à travailler. Pourquoi paye-t-on pour des gens qui ne veulent tout simplement pas aller travailler? Moi-même, j'ai travaillé au salaire minimum. Bien sûr, ce n'était pas la « grosse vie ». Alors je suis retournée à l'école. Pourquoi payer pour des gens qui ne se donnent même pas la peine de regarder les petites annonces? Retournez-les à l'école! Apprenez-leur donc que la loi du moindre effort ne mène jamais à rien. Cessons de les protéger. 
  
          Qui n'a pas entendu au moins une fois dans sa vie quelqu'un dire: « Pourquoi j'irais travailler, j'ai un chèque qui rentre à chaque mois, assis chez moi. » Et cela, sans compter ceux qui travaillent au noir. Si vous êtes capables de travailler au noir, pourquoi n'êtes-vous pas capable de travailler déclaré? Cessons de jouer leur jeu. Tu es aptes à travailler? Ben travaille mon grand! Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas d'emploi. J'ai toujours trouvé, mon chum, mes amis aussi. Mais pour trouver, il faut CHERCHER. 
  
Une contribuable tannée de contribuer
à la retraite infinie de certains B. S.
  
  
 
 
AUCUNE IDÉE DE CE QUE C'EST L'ENSEIGNEMENT
 
 
Re: TEACHFIRST, UNE INITIATIVE SIMPLE ET LUMINEUSE, le QL, no 119 
 
          Votre article est intéressant, mais laisse à penser que vous n'avez aucune idée de ce que c'est l'enseignement. Pourquoi un étudiant brillant à l'université, futur cadre de la City, serait-il un bon prof? Le métier de prof est un métier où il faut donner sans compter, la plupart du temps pour de bien maigres résultats et pour une considération zéro (sans parler du minable salaire). Or, vos jeunes de la City auraient-ils choisi cette carrière si le but de leur vie était le don de soi. Que des infirmières, des mères de famille, etc., aient peut être des dons pour enseigner, OK. Mais de jeunes cadres agressifs, ça me laisse plus que dubitatif. 
  
          Et puis votre généralisation assez typique des socialistes sur les profs est assez affligeante. D'abord elle part du principe que tout est de sa responsabilité dans une classe (donc il est vite « coupable » si quelque chose ne va pas). Le petit refrain célèbre depuis Allègre sur l'absentéisme est lamentable. Certes d'autres professions ont un haut degré de stress, mais qui à part les profs (les flics?) passent des journées à recevoir insultes, parfois coups, dans un climat d'impunité totale, à essayer de faire cours à des élèves dont l'ignorance et surtout l'absence totale d'envie et de motivation est sans limite? Être prof, c'est aussi supporter une administration tatillonne, prête à vous enfoncer, jamais à vous défendre, des parents d'élèves qui se prennent pour une association de consommateurs – comme si l'école était un supermarché... Avec vos bonnes idées, venez donc faire cours dans un lycée, pas nécessairement des banlieues les plus ravagées, et vous me direz... 
  
Un prof
  
Réponse de Christian Michel: 
  
          Merci de votre commentaire. 
  
          Je crois que l'erreur profonde des enseignants est de considérer leur métier comme un apostolat. Le « don de soi » excuserait l'incompétence et l'inefficacité. 
  
          Si l'échec scolaire des élèves (qui n'ont pas de graves déficiences mentales, etc.) n'est pas dû globalement au corps enseignant, à qui le doit-on? Peut-on croire sérieusement que la génération des jeunes d'aujourd'hui soit la première de l'histoire qui n'éprouverait pas le besoin de calculer, d'apprendre une langue étrangère, de lire et comprendre la société dans laquelle elle évolue? 
  
          Malheureusement, beaucoup d'enseignants ont choisi ce métier pour de mauvaises raisons et la garantie d'emploi dont ils bénéficient et le corporatisme de leur profession (mais oui, mais oui...) ne permettent pas de remettre cette motivation en cause; ils restent donc enferrés dans un système où ils ne trouvent pas satisfaction (c'est vous qui l'écrivez) et où ils n'apportent pas ce que leurs élèves sont en droit d'attendre (pour commencer, qu'on leur infuse l'envie et la motivation d'apprendre). 
  
          Lorsque j'habitais Genève, je participais à une sorte de café-philo où se retrouvaient des enseignants. Sur la vingtaine d'intervenants, il n'en est pas trois qui auraient pu me vendre une voiture d'occasion. Aucune passion, aucun charisme, l'atonie complète. Très gentils sans doute, possédant les connaissances à transmettre vraisemblablement, mais si l'on n'aurait pas voulu d'eux pour motiver une équipe de vente, pourquoi penser qu'ils dynamiseraient une classe? 
  
          Les enseignants, comme tout le monde dans la fonction publique, sont recrutés sur diplôme. Pas sur leurs capacités à faire le métier. C'est d'ailleurs pourquoi, légalement, l'expérience anglaise que je relate ne serait pas possible en France. Un polytechnicien ou HEC, recruté par une entreprise pour être son futur directeur parce qu'il saurait enthousiasmer un conseil d'administration et calmer les ardeurs de délégués syndicaux, n'est pas admis chez nous à faire une classe de collège. Ne serait-il pas capable, au contraire, de lui transmettre cette motivation dont vous dites qu'elle manque aux élèves? Et si justement des enseignants étaient recrutés du dehors, après avoir été cadres d'entreprise, policiers, pilotes d'avion, acteurs de théâtre, ils auraient une autre expérience à apporter à une classe que celle de gens qui n'ont cessé de regarder le tableau noir que pour l'avoir derrière leur dos. 
  
          Je vous parle durement. Je suis sûr que vous accomplissez un boulot formidable dans votre classe. Le fait que vous intervenez ici prouve votre engagement. Mais je pense que si votre profession se remettait en cause, si elle pensait en termes de marketing ce qu'elle a à transmettre, si elle acceptait d'être jugée comme tout le monde sur ses résultats (c'est le moindre qu'elle doit aux contribuables), si elle variait son offre (comme si la même pédagogie, le même programme, les mêmes méthodes, pouvaient s'appliquer à tous les jeunes, issus des milieux bourgeois comme de l'immigration), si elle acceptait de remplacer les enseignants qui manifestement ne rendent pas service aux élèves, alors cette révolution bénéficierait peut-être ceux dont elle prétend avoir la charge: nos enfants. 
  
          Est-ce trop demander? 
  
          Cordialement, 
  
C. M. 
  
  
 
 
QUELQUES QUESTIONS CONCERNANT L'IDÉAL LIBERTARIEN
 
 
          Bonjour, 
  
          Je lis fréquemment votre revue et je me posais quelques questions concernant l'idéal libertarien. Je considère qu'il s'agit d'une philosophie intéressante, mais il y a certains points sur lesquels je souhaiterais être éclairé. Si l'État n'était plus, comment le respect de nos droits individuels pourrait-il être garanti? Comment le droit de propriété pourrait-il être protégé? Par des milices privées? N'y aurait-il pas un danger que dans un tel système, où la liberté individuelle est presque totale, ne se développent d'autres types de réseaux encore plus mafieux (et moins axés sur le respect des droits de l'autre) que ceux qui peuvent être au sein des États? 
  
          Merci! 
  
Frédéric Poulin
  
Réponse de Martin Masse: 
  
Bonjour Monsieur Poulin, 
  
          Il faut préciser tout d'abord que parmi les libertariens, il y a des « minarchistes » qui croient que l'État devrait être réduit à quelques fonctions essentielles, dont la justice, la défense et la protection des droits individuels, et des « anarcho-capitalistes » qui souhaitent abolir l'État. Votre question ne touche que le second cas, soit une société sans État. 
  
          Il n'est pas facile d'expliquer en quelques paragraphes ce qui se passerait alors. Très brièvement, la sécurité (puisque c'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de protéger les personnes et leur propriété) serait un service comme les autres offert sur le marché par des compagnies. Selon les théoriciens libertariens, il s'agirait probablement de compagnies d'assurance, puisque celles-ci ont naturellement intérêt à réduire les risques que courent les personnes et les biens qu'elles assurent. 
  
          Parce que ces compagnies se feraient concurrence les unes les autres, et ne pourraient faire de profits qu'en attirant des clients, elles auraient intérêt à offrir un excellent service de protection contre les malfaiteurs. Sinon, les consommateurs se tourneraient évidemment vers d'autres compagnies plus efficaces. Une compagnie aurait également intérêt à collaborer avec toute autre compagnie dont un client aurait été lésé par un des siens, puisque défendre un malfaiteur entraîne des coûts. Au lieu de recourir à l'État, les compagnies pourraient s'entendre entre elles ou faire appel à des tribunaux d'arbitrage privés (comme il en existe déjà dans certains domaines) pour résoudre les conflits. 
  
          L'État, contrairement à ce qu'on pense, n'est pas impartial: les politiciens, juges, bureaucrates et autres parasites de l'État ont leurs intérêts, qu'ils défendent en se servant de leur pouvoir de coercition. Dans un système de justice et de sécurité concurrentiel, aucun des acteurs ne dominerait tous les autres et chacun aurait au contraire intérêt à collaborer pour trouver des solutions justes pour tous. Sinon, la conséquence serait une baisse de confiance dans la qualité du service, une perte de clientèle, une hausse des coûts, etc. C'est cela qui assurerait l'impartialité du système, plutôt que l'imposition factice d'une autorité centrale présumée représenter l'intérêt général, comme dans le système actuel. 
  
          Pourquoi est-il peu probable que se développent des réseaux mafieux dans un tel système? Parce que ces réseaux auraient à affronter une coalition de compagnies voulant protéger leurs clients. Dans notre société, les mafias existent d'abord parce qu'elles sont entretenues par des lois stupides de l'État (criminalisation de la drogue et de la prostitution, ou de l'alcool pendant la Prohibition) qui forcent certaines personnes à prendre des moyens illégaux pour faire leur commerce; elles continuent toutefois d'exister parce que ceux qui en sont les victimes (les petits commerçants forcés de payer des frais de « protection » aux brutes de la mafia par exemple) n'ont personne vers qui se tourner pour les défendre. L'État étant déficient dans la provision de services de sécurité, comme dans tout ce qu'il fait, mais imposant malgré tout son monopole, il n'y a aucune façon de lutter contre les mafias. D'ailleurs, la mafia ultime, c'est l'État lui-même, qui impose son « racket » à tous. 
  
          Dans une société libertarienne au contraire, les mafias telles que nous les connaissons n'auraient, en premier lieu, aucune raison d'être, puisque tout échange ne faisant pas de victime serait permis. Mais aussi, dans le cas où un groupe de malfaiteurs chercherait à imposer sa loi, une victime pourrait faire appel à son agence de sécurité (ou à une autre plus efficace) pour la défendre. Et celle-ci, contrairement à nos corps de police qui ne subissent jamais les conséquences de leurs échecs (ils s'en servent au contraire comme argument pour exiger des budgets plus élevés) aurait tout intérêt à défendre son client, au risque de perdre sa réputation et ses autres clients. 
  
          Voilà, en gros, comment fonctionnerait un tel système. Je suis conscient que cette explication peut soulever des tas de questions. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous conseille de lire ces textes dans des numéros précédents du QL: 
  • POLICE, TRIBUNAUX ET DÉFENSE NATIONALE PRIVÉE, par Pierre Lemieux, no 106
  • DES POLICES PRIVÉES, par François-René Rideau, no 101
  • POUR UN SYSTÈME DE JUSTICE PRIVÉE, par Erwan Quéinnec, no 112
  • COMMENT SE PROTÉGER CONTRE LA MAFIA POLICIÈRE, par Martin Masse, no 57
          Il existe évidemment une importante littérature sur ce sujet en anglais, notamment:            J'espère que ces quelques précisions vous auront été utiles. 
  
          Cordialement, 
  
M. M. 
 
 
 
 
MILLE FOIS BRAVO POUR VOTRE JOURNAL
 
 
          Bonjour! 
  
          Je partage vos opinions à 100%! Ça fait du bien de voir qu'on n'est pas le seul à partager cette philosophie. Il est surprenant de constater autour de soi qu'il existe des gens qui sentent le besoin de se faire « entretenir », se faire dire comment vivre leur vie. L'horreur dans tout ça, c'est de réaliser qu'on est embarqués de force dans leur galère. J'espère bien un jour que les gens en général aspireront à plus de liberté que ce qu'il peut en rester aujourd'hui. Mille fois bravo pour votre magazine, c'est une véritable référence! 
  
Patrick Lemay
 
 
 
 
UN CHOIX, LA PAUVRETÉ? BIEN SÛR QUE NON!
 
 
Re: CHOISIT-ON D’ÊTRE PAUVRE?, le QL, no 112 
 
          Bonjour,  
  
          Une collègue vient tout juste de m'apporter une copie de cet article. Étant donné que c'est moi qui ai fait cette affiche, je me devais de vous faire partager mes commentaires. 
  
          D'abord, cette fameuse publicité dont vous parlez ne traite même pas de la Guignolée, mais bien de la campagne de financement de la Société de Saint-Vincent de Paul. La prochaine fois, avant d'écrire vos articles, prenez la peine de vous informer convenablement. 
  
          Personnellement, je crois que d'avoir écrit cet article est véritablement du temps perdu. 
  
          Que connaissez-vous de la Société de Saint-Vincent de Paul? Connaissez-vous vraiment sa mission? La voici: « La Société de Saint-Vincent de Paul offre une aide d'urgence à toute personne vivant une situation difficile et qui nécessite un soutien ponctuel que ce soit au niveau de l'habillement, des meubles, d'un besoin de support ou de référence. » Connaissez-vous vraiment tous les services et programmes qu'offre la Société de Saint-Vincent de Paul? 
  
          « Parce que la pauvreté n'est pas un choix! » Non, effectivement, ce n'est pas toujours un choix. Perdre son emploi, vivre une séparation brutale, perdre son conjoint, dépenser toutes ses économies pour une grave maladie ou tout simplement être mal pris, voici des situations qui peuvent mener à la pauvreté sans qu'on puisse y faire quelque chose. C'est sous cet angle qu'a été pensé cette publicité. Rien d'autre. 
  
          Oui, il y a des gens qui se complaisent dans leur pauvreté, qui boivent de la bière et attendent leur chèque de BS, qui ne font rien pour s'en sortir. Oui, il y en a. Comme il y a aussi des personnes riches qui sont ignorantes, qui ont un poste prestigieux grâce à leur papa et qui fraudent les impôts. Et puis? Il y a des bons dentistes puis il y en a des mauvais. Il y a des bons journalistes comme il y en a des mauvais. Doit-on en faire un cas? Est-ce vraiment important? 
  
          Se permettre de juger la pauvreté quand on l'a pas vécue, c'est facile. Que savez-vous des personnes que nous aidons? Avez-vous déjà vu les yeux d'un parent qui vient de recevoir 25 $ pour acheter les fournitures scolaires à son enfant? Avez-vous déjà vu le sourire des 1 200 enfants que nous avons invité gratuitement la semaine dernière à un spectacle? Avez-vous entendu les pleurs du monsieur le mois passé qui venait de perdre sa femme et son emploi, et que nous avons aidé en lui donnant un bon de nourriture pour faire manger ses 2 enfants? Non, ça vous ne le voyez pas. 
  
          Mais la Société de Saint-Vincent de Paul sert à ça. Elle ne discrimine personne et aide de bon coeur tout ceux qui sont dans le besoin dans l'immédiat. C'est ça qui est important! Elle est là, de première ligne, prête à aider. Mais aider, aujourd'hui, dans notre société d'individualistes, sait-on ce que ça veut dire? Avez-vous déjà aidé? 
  
          En tout cas, je vous remercie d'avoir écrit cet article. Grâce à vous, des gens ne donneront peut-être pas leur don cette année. En conséquence, des enfants ne commenceront peut-être pas l'année scolaire avec leur matériel scolaire en main, des enfants n'iront peut-être pas au camp d'été cet été, le père de famille décrit précédemment ne pourra peut-être plus être aidé. 
  
          Chercher des bibittes là où il n'y en a pas, à quoi ça sert? 
  
Chantal Tessier
 
 
 
 
ABSTRAITES MATHÉMATIQUES ÉTATIQUES
 
 
Re: Le dernier budget du gouvernement canadien 
 
          Quand on prend en considération les sommes faramineuses que l'État extorque de ses sujets, en comparaison à ce que légitimement ses opérations devraient lui coûter, on est en droit de se demander à quel point les mathématiques étatiques peuvent devenir abstraites. S'il y a un surplus, la définition est claire: trop perçu. Retournez-nous la monnaie immédiatement. Pour ce qui est de payer la dette, on ne demande pas à un pyromane d'éteindre un feu. 
  
          Nos politiciens sont, en fait, déjà prêts pour un nouveau et grand safari de dépenses qu'ils prendront bien soin d'appeler « investissements ». À les entendre parler, on pourrait même presque croire que ce sont eux qui se sont serrés la ceinture. Là, c'est de la grande folie. 
 
Denys Bourbeau
Nassau, Bahamas
 
 
 
ATTENTION!
    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
  
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