UN REGARD LIBERTARIEN SUR L'ACTUALITÉ
 
Montréal, 30 septembre 2000  /  No 68
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Martin Masse   
 
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Gilles Guénette   
 
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     Le QL est publié sur la Toile depuis le 21 février 1998.
  
     Il  défend la liberté individuelle, l'économie de marché et la coopération volontaire comme fondement des relations sociales.
  
     Il s'oppose à l'interventionnisme étatique et aux idéologies collectivistes, de gauche comme de droite, qui visent à enrégimenter les individus.
  
     Tous les articles partagent cette philosophie générale mais les opinions exprimées n'engagent que leurs auteurs.
  
 
 
 
 
HAUTE FONCTION
 
 
  
•Pauline Marois a dit que c'est leur faute si les Québécois souffrent plus du cancer que les autres Nord-Américains. 
 
•Enfin, une ministre de la Santé qui met le blâme à la bonne place plutôt que sur nous autres qui ne faisons que gérer le système du mieux qu'on peut. 
 
L'HÉRITAGE EMPOISONNÉ DE PIERRE TRUDEAU 
Pierre Trudeau, le politicien canadien le plus influent des dernières décennies, nous a quitté. La seule pertinence d'un éditorial sur l'ex-premier ministre dans cette publication est de souligner, for the record, qu'il n'a jamais été un partisan de la liberté individuelle. 
ÉDITORIAL  par Martin Masse 
 
CUT TAXES TO INCREASE REVENUES 
For years, Canadians have carried on a debate over what to do with the federal surplus. The din has gotten even louder now that Finance Minister Paul Martin has told us just how large the surplus is. Cutting taxes will make the surplus even larger. Therefore, cut taxes now and worry about what to do with the surplus later. 
THE CONTRARIAN  by David MacRae 
  
HISTORY: GEORGE SANTAYANA'S WARNING 
George Santayana's famous warning that « Those who cannot remember the past are condemned to repeat it » is no longer relevant, since an increasing number of Canadians are unlikely to have any memory of their past to remember. 
MUSINGS BY MADDOCKS  by Ralph Maddocks 
 
 
 
 
La mathématisation de l'économie:
pour ou contre?
 
LA MATHÉMATISATION DE L'ÉCONOMIE: POUR 
Je suis persuadé que le débat sur la mathématisation de la science économique n'ira nulle part. Les choses vont continuer de la même façon tant que cela correspondra à ce que le marché souhaite. De fait, c'est un très vieux débat qui refait épisodiquement surface. 
OPINION  par Patrick Gonzalez 
 
LES DIFFÉRENCES ESSENTIELLES ENTRE LES THÉORIES ÉCONOMIQUES AUTRICHIENNE ET NÉOCLASSIQUE 
Pour les Autrichiens, l'utilisation des mathématiques en économie est une mauvaise méthode parce qu'elles lient de façon synchronique des variables qui sont pourtant hétérogènes du point de vue de la temporalité et de la créativité entrepreneuriale. 
MOT POUR MOT  par Jesús Huerta de Soto 
  
LA MATHÉMATISATION DE L'ÉCONOMIE: LA MODÉRATION  
A BIEN MEILLEUR GOÛT (première partie) 
Je ne suis pas opposé à l'utilisation des mathématiques en sciences économiques, dans la mesure du moins où j'ai l'impression que cela ajoute quelque chose de pertinent aux écrits des « vieux auteurs ». Par contre j'avoue humblement que la « formidable puissance de l'analyse néoclassique » m'échappe. 
LE MARCHÉ LIBRE  par Pierre Desrochers 
 
LA MATHÉMATISATION DE L'ÉCONOMIE: CONTRE 
Les étudiants ont raison: la science économique est trop souvent présentée en France comme un ensemble de relations mathématiques désespérantes, incompréhensibles pour qui n'a pas eu la chance d'être né sous le signe de l'arithmétique, et sans prise avec la réalité. 
OPINION  par Cécile Philippe et Nicolas Bouzou 
 
MATHÉMATIQUES ET SCIENCES SOCIALES 
Il serait étonnant que les mathématiques soient, comme le croyait Victor Hugo, étrangères à « tout être errant, pensant, aimant », et qu'elles projettent de l'ombre plutôt que de la lumière sur notre connaissance de l'homme et de la société. 
LEMIEUX EN LIBERTÉ  par Pierre Lemieux 
 
 
 
 
À QUAND LA RÉBELLION DES ÉTUDIANTS EN DROIT?  
(première partie) 
Le délabrement de l'économie académique française peut être mis en parallèle avec l'état affligeant de la discipline juridique: méthodologie en vogue complètement erronée, hermétisme pédant, jargonesque et promu par une profession sclérosée par le corporatisme. 
À BON DROIT  par Olivier Golinvaux 
  
SUBVENTION À LA DÉPENDANCE 
La dépendance, c'est comme les accidents d'auto: tout le monde est convaincu que ça n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où... Eh oui, tout le monde est dépendant de quelque chose, ou de quelqu'un. Personne n'y échappe; on vient tous au monde comme ça.  
BILLET  par Brigitte Pellerin 
  
TAXATION AND JUSTICE 
Income taxation in the U. S. began as an emergency means to be exacted only during times of war or drastic revenue needs. Its growth during the last century was caused by increased federal revenue demands and the growing willingness to use the tax law as an instrument of social and economic change. 
CAPITALISM & COMMERCE  by Edward W. Younkins 
 
LE « MODÈLE QUÉBÉCOIS » DU CINÉMA DE FICTION 
En 1982, Ginette Major publiait Le cinéma québécois à la recherche d'un public, un ouvrage qui explique le malaise qu'éprouve le Québécois moyen lorsqu'il « se regarde » sur grand écran. Rares sont ceux qui osent dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.  
LIBRE EXPRESSION  par Gilles Guénette 
 
COURRIER DES LECTEURS 
Pourquoi Québécois Libre?; Prendre position pour l'Alliance. 
  
  
  
 
Le QL en rappel
 
CANADIAN TAX SYSTEM: HEGEL WAS RIGHT 
The high rates of tax at both federal and provincial levels are driving out the more mobile and better educated citizens. Even for an ordinary wage earner there are nine better places to live than Quebec, at least from a tax point of view. 
MUSINGS BY MADDOCKS – no 19  by Ralph Maddocks 
  
IL FAUT ABOLIR LE SALAIRE MINIMUM 
Plus la main-d'oeuvre est chère, plus un employeur a tendance, toutes choses étant égales, à se passer d'un employé de plus, à faire le travail potentiel d'un nouvel employé lui-même, à le faire faire autrement (par une machine, par un sous-traitant, etc.) ou à ne pas le faire du tout. 
ÉDITORIAL – no 50  par Martin Masse
 

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